30. On détermine la vulnérabilité à des échelles spatiales et temporelles particulières. C’est une propriété dynamique qui change en fonction des conditions locales : en d’autres termes, un système peut être vulnérable à un moment donné et ne pas l’être à d’autres moments (par exemple, la vulnérabilité aux incendies augmente en saison sèche). Lorsque les zones humides ont une faible capacité d’adaptation, elles sont vulnérables; lorsqu’elles ont une faible capacité inhérente de faire face aux changements et/ou qu’il n’y a que peu ou pas du tout de possibilités de réduire les incidences des pressions, et/ou qu’elles sont naturellement sensibles aux pressions (par exemple, en raison de leur emplacement géographique ou de la situation socio-politique), elles sont extrêmement vulnérables. Vulnérabilité implique évaluation des risques (c’est-à-dire de l’ampleur des risques et de l’exposition aux risques); elle est liée à la stabilité ou à la résilience et à la sensibilité d’une zone humide ainsi qu’à la capacité de faire face à un risque ou plus (tableau 1).
24. L’évaluation d’une zone humide, tout comme l’inventaire et le suivi, peut être entreprise à des échelles spatiales distinctes en utilisant des techniques adaptées (différentes) à chaque échelle. Dans la mesure du possible, un programme intégré d’inventaire, d’évaluation et de suivi devrait être élaboré et réalisé à une seule échelle appropriée. Il est possible de le faire quand on a prévu une analyse intégrée englobant les volets inventaire, évaluationetsuiviet qu’elle a été réalisée. Toutefois, en règle générale, ces volets sont planifiés et mis en œuvre séparément. L’évaluation d’une zone humide devrait être entreprise à une échelle spatiale compatible avec l’échelle des informations figurant dans l’inventaire de la zone humide. Le suivi entrepris ultérieurement devrait également se faire à une échelle compatible avec l’évaluation.
23. Outre les informations données dans la colonne « Changements/changements possibles? », les Parties contractantes et les administrateurs des zones humides souhaiteront peut-être apporter une autre précision, le cas échéant et si possible, sous forme d’une autre colonne définissant les « Limites de changements acceptables, le cas échéant » (voir aussi Section 5 plus loin). Cela renvoie au rôle de la description des caractéristiques écologiques dans les plans de gestion, y compris le suivi, ainsi qu’à déterminer le moment où un rapport au titre de l’Article 3.2 sur des changements non négligeables dans les caractéristiques écologiques serait nécessaire. Une discussion sur les limites de changements acceptables et de
23. Outre les informations données dans la colonne « Changements/changements possibles? », les Parties contractantes et les administrateurs des zones humides souhaiteront peut-être apporter une autre précision, le cas échéant et si possible, sous forme d’une autre colonne définissant les « Limites de changements acceptables, le cas échéant » (voir aussi Section 5 plus loin). Cela renvoie au rôle de la description des caractéristiques écologiques dans les plans de gestion, y compris le suivi, ainsi qu’à déterminer le moment où un rapport au titre de l’Article 3.2 sur des changements non négligeables dans les caractéristiques écologiques serait nécessaire. Une discussion sur les limites de changements acceptables et de
15. CONTINUE D’ENCOURAGER les Parties contractantes à adopter et appliquer, dans le cadre de leurs plans d’aménagement pour des sites Ramsar et autres zones humides, des régimes de suivi appropriés tels que celui qui est décrit dans l’annexe à la Résolution VI.1 (1996) et à incorporer dans ces régimes de suivi le Cadre d’évaluation des risques pour les zones humides de la Convention (Résolution VII.10) afin de pouvoir faire rapport sur des changements ou changements possibles dans les caractéristiques écologiques de sites Ramsar, conformément à l’Article 3.2.
1. Dans la Résolution VII.20 (1999), les Parties contractantes ont reconnu l’importance de réaliser des inventaires nationaux complets en tant que base vitale pour de nombreuses activités nécessaires à la réalisation de l’utilisation rationnelle des zones humides, notamment à l’élaboration de politiques, à l’identification et à l’inscription de sites Ramsar, à la documentation de la disparition des zones humides et à l’identification de zones humides pouvant être restaurées (voir aussi les Résolutions VII.16 et VIII.17). La Résolution VII.20 encourageait également la collecte d’informations pour la gestion de zones humides partagées, y compris celles qui se trouvent dans des bassins hydrographiques et/ou des zones côtières (voir aussi les Résolutions VII.18 et VIII.4) selon le cas. En outre, l’Objectif opérationnel 1 du Plan stratégique de la Convention pour 2003-2008 [était] consacré à l’inventaire et à l’évaluation des zones humides et contient une série d’actions concrètes visant à sa réalisation.
l’inventaire des zones humides normalisé fourni dans ce Rapport technique Ramsar permet d’obtenir, rassembler et compiler de manière cohérente l’information sur l’inventaire des zones humides dans le monde entier et peut être utilisé par tous ceux qui ont entrepris un inventaire des zones humides, quelle qu’en soit l’échelle spatiale (géographique)… Le cadre de métabase de données qui en résulte a été élaboré à partir de champs de métabase de données centraux pour l’inventaire des zones humides, identifiés dans le projet GRoWI, intégrés à d’autres champs de métabase de données reconnus au plan international qui sont utilisés ailleurs dans le monde. Le cadre de métabase de données a été conçu pour fournir la base de l’élaboration d’un système de métabase de données d’inventaire des zones humides en ligne sur internet qui peut fournir des indications
L’un des défis consiste à maintenir les résultats obtenus lors de la précédente SCP, dans les cinq axes stratégiques, avec l’implication de l’ensemble des acteurs, à tous les niveaux. Par ailleurs, l’amélioration de la santé reproductive, caractérisée par une augmentation du taux de décès maternels, mérite également une attention particulière. En outre, un effort devra être fait, notamment en vue de la réduction des délais de traitement des données de surveillance épidémiologique, de l’élargissement de l’accès aux médicaments essentiels de qualité, du renforcement des mécanismes de suivi, d’évaluation et de coordination, ainsi que pour accroître l’efficience et l’efficacité des actions de l’OMS. Plusieurs opportunités s’offrent à la Côte d’Ivoire, à la faveur de la stabilité retrouvée qui contribue à la relance de sa croissance économique. De même, la mise en place d’un système obligatoire de couverture du risque maladie au profit des populations résidant en Côte d’Ivoire, dénommé « couverture maladie universelle », constitue un atout majeur de progression vers la couverture sanitaire universelle.
Le type de contenus consommés fournit des enseignements très intéressants sur la segmentation des pratiques en ligne (Figure 4). Ainsi, la consommation de musique en ligne, est autant répandue chez les pirates (Hadopi et non Hadopi) que les non pirates (95% d’entre eux écoutent de la musique en ligne ou l’achètent sur des plates-formes légales). En revanche, la consommation de contenus vidéos long format (films et séries TV) est significativement plus courante chez les pirates que les non pirates, preuve s’il en est du faible succès des plates-formes légales de vidéo à la demande (VoD), ce qui peut sans doute s’expliquer par la pauvreté des catalogues offerts et une tarification inadaptée.
Un autre type de correction révèle une succession de stratégies inférentielles. Quelques étudiants comprennent tout d’abord que le demandeur d’emploi veut travailler à niveau international, mais cette information est ensuite corrigée par l’information apportée dans une autre partie du document : pour des français à l’étranger. Dans ce cas, le contrôle de la compréhension est réglé grâce à l’input de différentes parties du document, au moyen des inférences des informations données tout au long du texte oral : “la opción pour des français à l’étranger se corresponde mejor con el resto del texto ”, “ lo he deducido por la informa- ción posterior ”, (“ l’option pour des français à l’étranger correspond mieux au reste du texte”, “ je l’ai déduite de l’information postérieure ”). Voilà un bon exemple de transformation, d’élaboration et d’expansion de l’information pour la recherche de la cohérence. Des auditeurs qui n’ont pas réussi à surmonter une surdité ou qui ont échoué dans le contrôle auditif du mot français emploient le contrôle de la compréhension combiné avec des stratégies de haut rang pour compenser une carence dans la phase perceptuelle.
acteurs nombreux et variés qui participent au processus Ramsar et l’influencent, du niveau local au niveau mondial, notamment ceux qui sont responsables de la gestion des zones humides (y compris des sites Ramsar), les gouvernements nationaux et leurs Autorités administratives Ramsar, d’autres administrations gouvernementales du niveau local au niveau national, les Comités nationaux Ramsar/pour les zones humides et les processus mondiaux tels que le Comité permanent de la Convention, son Groupe d’évaluation scientifique et technique (GEST) et son Secrétariat.
La cible 6.3 appelle à accroître de manière significative la réutilisation sans danger des eaux usées. Dans certaines régions, des données relatives à l’utilisation et au rejet des eaux usées et des boues sont systématiquement recueillies afin d’informer les réponses à la pénurie d’eau et à la pollu- tion de l’eau. Ainsi, les États arabes au climat aride mettent en œuvre des politiques dynamiques pour lutter contre la pénurie d’eau et assurer le suivi des progrès. La Jordanie, le Koweït et l’Oman, par exemple, soumettent leurs eaux usées à au moins un traitement de niveau secondaire avant de les réutiliser dans l’agriculture (figure 7). Dans d’autres pays, en revanche, la proportion d’eaux usées non traitées reste importante, ce qui représente une possibilité d’accroître le traitement et la réutilisation productive des eaux usées pour l’irrigation et l’alimentation des nappes souterraines. Recourir à un sous-indicateur relatif à la réutilisation aux niveaux national et régional, ou dans le cadre des révi- sions à venir du cadre d’indicateurs des ODD, permettrait de répondre de manière plus exhaustive aux termes de la cible (tableau 1). En vue des activités de suivi, il est néces- saire de donner une définition de l’expression « réutilisation sans danger », selon laquelle les niveaux de traitement re- quis correspondent au niveau de risque pour la santé hu- maine et pour l’environnement découlant de chaque sorte de réutilisation.
Si je cite quelquefois les Poètes & les Philofophes profa- nes, c'eft pour faire voir que fur des vérités fi importantes, les plus grands génies de l'antiqui- té ont penfé comme no[r]
Premièrement, nous avons un article issu d’une thèse de doctorat fait par Nadjet Boucheriba (2010), de l’université de Jijel (Algérie). La question de recherche est « sous quelles conditions les interactions favorisent-elles l’acquisition du FLE ? » d’où découlent les questions suivantes : Quels sont les rôles de l’apprenant et l’enseignant dans la communication en classe ? Peut-on considérer les interactions en classe comme de la communication véritable ? Face aux problèmes et difficultés de communication l’apprenant fait-il appel inconsciemment à des stratégies de communication ? Si oui, quelles sont les pratiques communicatives qu’il utilise ? (p. 192). A partir de ces questions, elle a proposé comme objectif principal de déceler les causes de la persistance des anomalies dans l’amélioration de la production l’orale malgré les efforts des enseignants et le nouveau dispositif mis un œuvre afin et de proposer un remède pour pallier à ces insuffisances.
Il est intéressant, nous semble-t-il, d’introduire pour les professeurs de philosophie, notamment, mais aussi pour les autres professeurs, comme nous l’avions fait en 2007, lors de la première formation, une unité:Opinions» dans laquelle nous avions évidemment travaillé «l’expression de l’opinion». Nous leur avions proposé plusieurs sujets polémiques et nous avions organisé un débat sur le sujet choisi par la majorité d’entre eux. Avant de faire le débat avec le groupe- classe, ils avaient préparé le sujet par petits groupes en essayant d’organiser leurs idées. En outre, nous avions révisé la comparaison et comme jeu, nous avions introduit des expressions du type: «Être serré comme des sardines». Dans cette unité et dans les trois suivantes, nous avions inclus une ou deux compréhensions orales, un exposé et une chanson (le tout en rapport avec le sujet de l’unité) et des activités de phonétique. Il est également utile d’élaborer une unité «Études» pour introduire les outils linguistiques propres à la communication en classe (les interactions élèves/professeurs, les rituels de classe) et à l’expression de la cause, de la conséquence et du but. Nous avions travaillé ces points de grammaire en complétant des débuts de phrases incomplètes avec les connecteurs les plus fréquents: «car, pourtant, alors, tandis que, pour, tellement …que, etc.» et avec des phrases que les participants devaient reconstituer en cherchant la fin de la phrase: «Il faut parler des langues étrangères… pour trouver plus facilement un travail.».
La plupart des patients souffrant d’atteintes cérébrales acquièrent un certain type d’aphasie. Il existe peu d’outils appropriés en portugais brésilien pour l’évaluation neuropsychologique et le diagnostique de patients aphasiques. Le "System of Psychological Assessment Tests” (SATEPSI, en portugais) du Conseil de psychologie fédéral brésilien n’en liste aucun. Cette situation rend difficile le développement de programmes d’interventions appropriés aux difficultés des patients. L’adaptation d’un instrument pour évaluer les mécanismes neuropsychologiques en brésilien est présentée. Il est considéré que l’instrument présenté ici est utile pour l’évaluation du diagnostique et de l’évaluation neuropsychologique pour les patients souffrant de troubles du langage acquis parce qu’il fournit des informations importantes pour la conception d’une intervention efficace correspondant aux difficultés des patients.
En Algérie, près de 82 taxons ont été observés (Dobignard & Chatelain, 2010), sur un total de 99 recensés en Afrique du nord (Meddour, 2008). Sur l’ensemble de ces taxons, une vingtaine sont jugés rares et se retrouvent uniquement dans des milieux forestiers et humides du secteur Kabylo-Numidien. S’agissant des espèces, autrefois signalées dans les dayas et mares des secteurs algérois, leur disparition est plus que probable, ce qui est imputé à la destruction des habitats (Le Houérou, 1995).
Par conséquent, en tenant compte encore du modèle de Gimeno Sacristán (1994), c‟est-à-dire du schéma médiateur ; on peut ajouter que la subjectivité dans le processus évaluatif, selon l‟auteur, fait partie des critères assez personnels construits par les professeurs/es à partir de leur expérience, et qui contient en même temps des préjugés, souvent informés par des observations préalables sur le développement académique des apprenants, qui se trouvent à la base des jugements qu‟ils font sur ceux/les-ci ; par conséquent, Gimeno Sacristán (1994) de même que Perrenoud (2008) risquent d‟appeler arbitraire une évaluation fondée sur ces critères. De cette manière, les évidences que les professeurs peuvent utiliser pour faire leurs jugements à propos du processus des apprenants sont, selon l‟affirmation des étudiants/es, souvent liées à des épreuves standardisées [voir l‟analyse des 165 épreuves collectées pour cette étude], ou élaborées selon des critères standardisés, 81% des épreuves analysées, dont un 29% qui prennent compte des contenus spécifiques et centrées sur la structure de la langue, et qui sont normalement développés pendant les quatre cours de L&CF au DLE.
rationaliser et de remonter les considérations environnementales dans la prise de décision stratégique aux étapes les plus anticipées des processus de planification pour assurer qu’elles sont totalement incluses et abordées de manière appropriée. La Directive de l’EES 2001 de l’Union Européenne et le Protocole de l’EES à la Convention sur l’Evaluation d’Impact sur l’Environnement dans un contexte transnational (Espoo, 1991) sont des exemples de cette approche. A l’autre bout de la vision se trouve une approche qui traite les trois piliers de durabilité et vise à évaluer les inquiétudes environnementales, sociales et économiques d’une manière intégrée. En foncfion des besoins des utilisateurs de l’EES et des différentes conditions légales, l’EES peut s’appliquer de manières différentes le long de cette vision en utilisant une variété de méthodologies.
5. Les importants résultats attendus du Groupe des partenariats de Ramsar s’appuient sur l’hypothèse selon laquelle cette collaboration est plus efficace, s’agissant de réaliser la mission Ramsar, que les efforts déployés par des organismes à titre individuel. Il est prévu que le Groupe des partenariats définira une perception claire de l’approche tenant compte de l’avantage de la collaboration ainsi qu’un moyen de mesurer celui-ci afin de tester cette hypothèse et de renforcer la capacité des partenariats en vue de réaliser le plein potentiel de la collaboration. La Convention de Ramsar reconnaît déjà que la qualité qui donne à la collaboration son avantage unique est la synergie. C’est pour cette raison qu’il est proposé d’établir, au sein du Secrétariat Ramsar, un Groupe des partenariats qui sera chargé d’améliorer et d’évaluer la synergie des partenariats en identifiant ses déterminants