PDF superior Lignes directrices pour l’intégration de la conservation et de l’utilisation rationnelle des zones humides dans la gestion des bassins hydrographiques
35. Il importe de surveiller et de contrôler l’impact des modes d’occupation des sols sur les réseaux fluviaux etzoneshumides associées, par l’intermédiaire de règlements et de lignesdirectrices intégrés sur la sylviculture, l’agriculture, les mines ou la gestiondes déchets urbains. De la mise en œuvre de telles lignesdirectrices résultent souvent des avantages pour les utilisateurs des terres eux-mêmes – par exemple, le reboisement et de bonnes pratiques forestières favorisent le rendement à long terme du bois d’œuvre; de meilleures pratiques agricoles réduisent l’érosion des sols et favorisent la rétention de l’eau en période sèche; une meilleure gestiondes déchets améliore la qualité de la vie et la santé des citadins. Toutefois, il est généralement nécessaire de mettre en place un mécanisme approprié de surveillance et d’exécution pour veiller à l’application effective des règlements.
La Convention sur les zoneshumides a formellement reconnu la nécessité d’intégrer les zoneshumidesdans la gestiondesbassins fluviaux en adoptant, lors de la 6e Session de la Conférence des Parties contractantes (COP6) en 1996, la Résolution VI.23 sur Ramsar et l’eau. Cette Résolution reconnaît « l’importance des fonctions hydrologiques deszoneshumides, notamment pour la recharge des eaux souterraines, l’amélioration de la qualité de l’eau et l’atténuation des crues, ainsi que les liens inextricables qui existent entre les ressources aquatiques et les zoneshumides » de même que « la nécessité d’une planification à l’échelle du bassin fluvial intégrant la gestiondes ressources hydrologiques et la conservationdeszoneshumides ». Le Plan stratégique 1997-2002, approuvé lors de la COP6, invitait instamment les Parties contractantes « à intégrer la conservationet l’utilisation rationnelledeszoneshumidesdans les plans et décisions relatifs à l’occupation des sols, à la gestiondes eaux souterraines, aux bassins versants/fluviaux et à la zone côtière ». Il manquait cependant deslignesdirectrices claires pour aider les Parties dans cette voie jusqu’à ce que la 7e Session de la Conférence des Parties contractantes, tenue en 1999, ait adopté la Résolution VII.18 Lignesdirectricespour l’intégration de la conservationet de l’utilisation rationnelledeszoneshumidesdans la gestiondesbassinshydrographiqueset l’annexe qui lui est associée. Après l’adoption de la Résolution VII.18 et de son annexe, le GEST a été prié d’examiner les « études de cas... en préparant des orientations complémentaires, s’il y a lieu, sur l’intégration deszoneshumides, de la biodiversité et de la gestiondesbassinshydrographiques » (Plan stratégique 2003-2008 : Objectif opérationnel 3.4.3).
Action 12.1.1 - Identifier tous les systèmes de zoneshumides que chaque Partie contractante a en partage avec d’autres Parties et avec des pays qui ne sont pas Parties contractantes et promouvoir la coopération en matière de gestion avec la/les juridiction(s) limitrophe(s) en appliquant, s’il y a lieu, les lignesdirectrices contenues dansIntégration de la conservationet de l’utilisation rationnelledeszoneshumidesdans la gestiondesbassinshydrographiques (Manuel Ramsar 4 pour l’utilisation rationnelle, section A1 desLignesdirectrices) et les Questions relatives aux zoneshumidesdans la gestion intégrée deszones côtières (GIZC) (Résolution VIII.4).
9. CONSTATANT que dans le cadre de plusieurs résolutions, la présente session a adopté deslignesdirectricespour la formulation de politiques nationales pour les zoneshumides (Résolution VII.6), pour l’étude des lois etdes institutions (Résolution VII.7), pour associer les communautés locales et les populations autochtones à la gestiondeszoneshumides (Résolution VII.8), pour promouvoir la communication, l’éducation et la sensibilisation relatives aux zoneshumides (Résolution VII.9), pour intégrer la conservationet l’utilisation rationnelledeszoneshumidesdans la gestiondesbassinshydrographiques (Résolution VII.18), pour les priorités d’inventaire deszoneshumides (Résolution VII.20) qui ont toutes pour objet d’aider à promouvoir la restauration deszoneshumides de manière appropriée;
Action 12.1.1 - Identifier tous les systèmes de zoneshumides que chaque Partie contractante a en partage avec d’autres Parties et avec des pays qui ne sont pas Parties contractantes et promouvoir la coopération en matière de gestion avec la/les juridiction(s) limitrophe(s) en appliquant, s’il y a lieu, les lignesdirectrices contenues dansIntégration de la conservationet de l’utilisation rationnelledeszoneshumidesdans la gestiondesbassinshydrographiques (Manuel Ramsar 4 pour l’utilisation rationnelle, section A1 desLignesdirectrices) et les Questions relatives aux zoneshumidesdans la gestion intégrée deszones côtières (GIZC) (Résolution VIII.4).
Action 12.1.1 - Identifier tous les systèmes de zoneshumides que chaque Partie contractante a en partage avec d’autres Parties et avec des pays qui ne sont pas Parties contractantes et promouvoir la coopération en matière de gestion avec la/les juridiction(s) limitrophe(s) en appliquant, s’il y a lieu, les lignesdirectrices contenues dansIntégration de la conservationet de l’utilisation rationnelledeszoneshumidesdans la gestiondesbassinshydrographiques (Manuel Ramsar 4 pour l’utilisation rationnelle, section A1 desLignesdirectrices) et les Questions relatives aux zoneshumidesdans la gestion intégrée deszones côtières (GIZC) (Résolution VIII.4).
Action 12.1.1 - Identifier tous les systèmes de zoneshumides que chaque Partie contractante a en partage avec d’autres Parties et avec des pays qui ne sont pas Parties contractantes et promouvoir la coopération en matière de gestion avec la/les juridiction(s) limitrophe(s) en appliquant, s’il y a lieu, les lignesdirectrices contenues dansIntégration de la conservationet de l’utilisation rationnelledeszoneshumidesdans la gestiondesbassinshydrographiques (Manuel Ramsar 4 pour l’utilisation rationnelle, section A1 desLignesdirectrices) et les Questions relatives aux zoneshumidesdans la gestion intégrée deszones côtières (GIZC) (Résolution VIII.4).
participation active et informée des populations locales et autochtones à la gestion, par l’intermédiaire de mécanismes appropriés, des sites inscrits sur la Liste de Ramsar, des autres zoneshumideset de leurs bassins versants» et a chargé le Bureau de la Convention de collaborer avec l’UICN-Union mondiale pour la nature, le Fonds mondial pour la nature, le Caddo Lake Institute (États-Unis) et le Centre international deszoneshumides de Kushiro (Japon), en vue de commanditer des études de cas et d’élaborer deslignesdirectricespour aider les Parties contractantes dans cette entreprise.
Les changements climatiques accroissent les déficiences en matière de gestion de l’eau et la difficulté de réduire la fracture entre la demande en eau et l’approvisionnement en eau. Les effets des changements climatiques seront ressentis plus profondément en raison des modifications de la répartition et de la disponibilité de l’eau, qui exerceront des pressions accrues sur la santé deszoneshumides. La restauration deszoneshumideset le maintien des sites hydrologiques sont d’une importance primordiale pour la lutte contre les changements climatiques et les inondations, l’approvisionnement en eau, la fourniture de nourriture et la conservation de la biodiversité. Les zoneshumides côtières joueront un rôle de premier plan dans les stratégies destinées à lutter contre les problèmes qui frappent les zones côtières touchées par l’élévation du niveau de la mer. Les gouvernements doivent intégrer la gestion de l’eau etdeszoneshumidesdansdes stratégies efficaces de lutte contre les changements climatiques au niveau national. Les décideurs doivent considérer que l’infrastructure naturelle deszoneshumides constitue un atout majeur dans la lutte contre les changements climatiques et l’adaptation à ces changements.
« STRATÉGIE 1.4 Reconnaissance intersectorielle des services fournis par les zoneshumides. Améliorer la reconnaissance et la prise en compte, dans le processus décisionnel, de l’importance deszoneshumidespour la conservation de la biodiversité, la qualité de l’eau et l’approvisionnement en eau, la protection des littoraux, la gestion intégrée deszones côtières, les flux environnementaux, l’intégrité écologique, la maîtrise des crues, l’atténuation des changements climatiques et/ou l’adaptation à ces changements, la sécurité alimentaire, l’éradication de la pauvreté, le tourisme, les secteurs de production, le patrimoine culturel, l’éducation et la recherche scientifique en élaborant et diffusant des méthodes pour réaliser l’utilisation rationnelledeszoneshumides. »
1) œuvrer à l’utilisation rationnelle de leurs zoneshumides au moyen d’actions et de processus divers contribuant au bien-être de l’homme (y compris par la réduction de la pauvreté et la sécurité de l’eau et de l’alimentation) par le biais de la gestion durable deszoneshumides, de la répartition de l’eau etdesbassinshydrographiques, notamment grâce à la mise en place de politiques et de plans nationaux pour les zoneshumides ; l’examen et l’harmonisation des cadres législatifs etdes instruments de financement touchant les zoneshumides ; l’inventaire et l’évaluation ; l’intégration deszoneshumidesdans le processus du développement durable ; la participation du public à la gestiondeszoneshumideset le maintien des valeurs culturelles des communautés locales etdes populations autochtones ; la promotion de la communication, de l’éducation et de la sensibilisation du public ; la participation accrue du secteur privé ; et la mise en œuvre harmonisée de la Convention de Ramsar et d’autres accords multilatéraux sur l’environnement ;
29. La capacité d’accéder à des capitaux de subsistance est influencée par les dispositions institutionnelles, officielles ou non (qui, dans DFID 2001, sont assimilées à des structures et processus de transformation). Les inégalités dans l’accès aux ressources, fréquemment attribuées à la rareté, ainsi que les possibilités de valeur ajoutée, créent des incitations pour les groupes puissants à obtenir le privilège d’accès en influençant les institutions politiques, économiques et sociales qui gouvernent l’accès, la gestionet l’utilisation. La capacité de créer, réviser et/ou modifier les institutions est liée aux degrés de libertés dans la
29. La capacité d’accéder à des capitaux de subsistance est influencée par les dispositions institutionnelles, officielles ou non (qui, dans DFID 2001, sont assimilées à des structures et processus de transformation). Les inégalités dans l’accès aux ressources, fréquemment attribuées à la rareté, ainsi que les possibilités de valeur ajoutée, créent des incitations pour les groupes puissants à obtenir le privilège d’accès en influençant les institutions politiques, économiques et sociales qui gouvernent l’accès, la gestionet l’utilisation. La capacité de créer, réviser et/ou modifier les institutions est liée aux degrés de libertés dans la
12. CONVAINCUE que, conformément au concept Ramsar d’«utilisationrationnelle» (défini par la Conférence des Parties), des efforts concertés sont requis pour parvenir à un équilibre mutuellement bénéfique entre l’agriculture et la conservationet l’utilisation durable deszoneshumides ainsi que pour prévenir et atténuer les effets négatifs des pratiques agricoles sur la santé des écosystèmes de zoneshumides du monde entier et ayant à l’esprit le principe de précaution énoncé dans le Principe 15 de la Déclaration de Rio sur l’environnement et le développement;
planification relative à l’évolution des ressources en eau d’un bassin hydrographique relativement préservé peut donner lieu à une initiative de gestion intégrée. Il peut s’agir d’un processus ascendant, entamé à l’échelle locale ou du sous-bassin, les populations tentant de résoudre des problèmes locaux relatifs à l’eau et aux zoneshumides, ou bien d’un processus descendant consistant à mettre en œuvre une politique nationale. Il y a de fortes chances que tous ces facteurs se conjuguent dans une certaine mesure. Pour améliorer l’intégration deszoneshumidesdans la gestiondesbassinshydrographiques, il est essentiel de reconnaître le large éventail d’intérêts, de préoccupations, de situations locales et de solutions possibles et d’adopter une approche progressive, par étape, de la mise en œuvre, ralliant l’adhésion et le consentement de toutes les parties.
Ces facteurs sont le résultat d’activités anthropiques qui se déroulent tant à l’intérieur qu’à l’extérieur deszoneshumides. Certaines formes d’activités anthropiques (par exemple, le drainage, la pollution ou l’empiétement urbain) produisent presque toujours des effets qui portent préjudice aux zoneshumides, soit individuellement, soit de manière cumulée. D’autres activités (par exemple, la pêche, l’agriculture ou l’écotourisme) peuvent être compatibles avec l’utilisation rationnelle, dans certaines limites, mais peuvent aussi avoir des effets préjudiciables si elles excèdent la capacité de charge du système hydrologique, de la zone côtière ou de la zone humide concernée.
changement sont importantes et doivent être en place si l’on veut que les efforts de gestion durable des écosystèmes de zoneshumides par l’application de l’ensemble deslignesdirectrices Ramsar sur l’utilisation rationnelle soient réels et efficaces. En l’absence d’un tel cadre politique et législatif, il existe un risque que d’autres interventions aient lieu dans un « vide politique », sans environnement clairement favorable à leur réalisation et que les efforts échouent.
SE FÉLICITANT de l’élan mondial en faveur du renforcement des capacités etdes connaissances des administrateurs deszoneshumides, des biologistes etdes praticiens de la santé humaine et animale pour donner une réponse internationale à cette maladie; SE FÉLICITANT AUSSI de la mise en place du Groupe de travail scientifique sur les maladies de pour la santé des écosystèmes et de la faune sauvage CMS/FAO (conformément au nouveau nom adopté par la Résolution 10.22 de la CMS) dont la Convention de Ramsar est membre; et SOUHAITANT renforcer encore la capacité et élargir la communication et la coopération entre les organisations concernées par le suivi et la gestion de la santé deszoneshumides;
10.3 Équité entre les facteurs de participation et de prise de décision. Du point de vue de la participation aux décisions d’attribution de l’eau, l’équité devrait régner entre les différents acteurs. Les facteurs considérés dans la prise de décision, notamment les fonctions, les produits et les propriétés deszoneshumides, devraient aussi être examinés équitablement. La prise de décision est souvent un processus complexe qui nécessite de tenir compte de nombreux facteurs et de demandes concurrentielles. Certains usagers de l’eau peuvent avoir le sentiment que leurs besoins ont été négligés par rapport à d’autres. Un facteur de pondération peut être appliqué à différentes demandes, pourdes raisons légales ou politiques, mais aucune demande ne devrait être ignorée. Dans toute décision,
iii) préparer des orientations additionnelles concernant a) les questions d’identification, d’établissement des limites et de gestion relatives aux très petites zoneshumides qui peuvent néanmoins être d’importance internationale et b) le zonage du site dans le contexte de la planification de la gestionet en particulier du point de vue de l’utilisation des Sites Ramsar par la population, y compris des incidences sur les rapports au titre de la FDR.