22. En juin 2004, le Secrétairegénéral a écrit au Président du Pérou pour lui faire part de ses inquiétudes concernant la construction d’infrastructures portuaires pour le traitement et l’exportation du gaz naturel, sur la plage de Lobería, dans la zone tampon de la Réserve nationale de Paracas(site Ramsar de Paracas) ; en septembre 2004, il a écrit au Président de la Colombie concernant la construction d’infrastructures portuaires à vocation multiple à Palermo (site Ramar du Sistema Delta Estuarino del Río Magdalena, Ciénaga Grande de Santa Marta) ; et en mai 2005, il a écrit au gouvernement du Kenya pour faire part de ses inquiétudes concernant les incidences d’un jugement mettant un terme à la mise en œuvre du plan de gestion du site Ramsar du lac Naivasha.
3. Le but durapport mondial etdes rapports régionaux est de passer en revue la mise en œuvre de la Convention dans la période triennale écoulée. Cependant, comme il s’agit du premier rapport que j’ai l’honneur de présenter à la COP en ma qualité de Secrétairegénéral, je saisis cette occasion pour apporter quelques perspectives, fruits de ma réflexion personnelle depuis deux ans. La structure durapport correspond à celle du Plan stratégique 2003-2008 et aux Rapports nationaux reçus, et présente les activités du Secrétariat, ainsi que la manière dont elles s’imbriquent dans les activités des Parties contractantes etdes Organisations internationales partenaires (OIP). Les rapports des organes subsidiaires, le Comité permanent et le Groupe d’évaluation scientifique et technique (GEST), font l’objet de documents séparés tout comme mon rapport au titre de l’Article 8 sur l’état de la Listedeszoneshumides d’importance internationale.
18. RÉAFFIRME l’engagement pris par les Parties dans la Résolution VIII.8 d’appliquer intégralement les dispositions de l’Article 3.2 concernant l’établissement de rapports sur les changements et sur le maintien ou la restauration des caractéristiques écologiques de leurs sites Ramsar, en ayant recours notamment à tous les mécanismes pertinents pour traiter et résoudre, dès que possible, les problèmes pour lesquels un site peut avoir fait l’objet d’un rapport au titre de l’Article 3.2; et une fois ces questions résolues, de soumettre un nouveau rapport afin que les rapports aux sessions de la Conférence des Parties puissent faire état aussi bien des influences positives que des changements dans les caractéristiques
Résumé : La Résolution X.16 présente un ‘Cadre pour les procédures de détection de changements dans les caractéristiques écologiques deszoneshumides, d’établissement de rapports et de réaction’, conçu par le Groupe d’évaluation scientifique et technique de la Convention de Ramsar en réponse à une demande des Parties à la 8 e Session de la Conférence des Parties contractantes (COP8, 2002). Le présent document d’information fournit une motivation plus détaillée pour ce Cadre. Il examine les orientations qui sont déjà disponibles … et identifie les lacunes à différents endroits des processus où d’autres orientations pourraient être nécessaires.
10. DEMANDE au GEST, au Secrétariat Ramsar età Wetlands International de trouver des moyens de mettre à disposition, dans le cadre du Service d’information sur les sites Ramsar (SISR) des versions numériques des systèmes de régionalisation biogéographique MEOW pour les domaines, provinces et écorégions et leurs versions mises à jour dès qu’elles seront disponibles, en vue d’aider les Parties contractantes à identifier les zoneshumidesdes milieux côtiers et marins proches du rivage à inscrire de manière prioritaire sur la Liste de Ramsar, ainsi que des versions numériques de systèmes de régionalisation
35. Il importe de surveiller et de contrôler l’impact des modes d’occupation des sols sur les réseaux fluviaux etzoneshumides associées, par l’intermédiaire de règlements et de lignes directrices intégrés sur la sylviculture, l’agriculture, les mines ou la gestion des déchets urbains. De la mise en œuvre de telles lignes directrices résultent souvent des avantages pour les utilisateurs des terres eux-mêmes – par exemple, le reboisement et de bonnes pratiques forestières favorisent le rendement à long terme du bois d’œuvre; de meilleures pratiques agricoles réduisent l’érosion des sols et favorisent la rétention de l’eau en période sèche; une meilleure gestion des déchets améliore la qualité de la vie et la santé des citadins. Toutefois, il est généralement nécessaire de mettre en place un mécanisme approprié de surveillance et d’exécution pour veiller à l’application effective des règlements.
111. La fourniture d’un habitat structuré pour d’autres organismes tels que les poissons, les crabes, les éponges et autres macro-invertébrés est un service d’appui. Comme les récifs coralliens des systèmes tropicaux et les zoneshumides couvertes de végétation, tels les marais salés, les mangroves (Appendice E4 ci-dessus), les lits de varech et les herbiers marins, les bancs d’huîtres et les moulières sont utilisés par beaucoup d’espèces de poissons et de crustacés comme zones de nourrissage ou d’alevinage. Des récifs intacts peuvent renforcer la productivité globale des estuaires (Grabowski & Peterson 2007); en revanche, la dégradation des structures de récifs à bivalves par des pratiques de pêche destructrices, le dragage et les activités de remblaiement peuvent entraîner des dommages écologiques en cascade et augmenter l’impact global de l’hypoxie et de l’anoxie
Dans le même ordre d’idées, Vingré n’était pas persuadé que la collection d’affichettes ornant le bas des parois vitrées du premier étage de l’Agora, du côté du provoquant « VI » en tubes de métal sur lequel prend appui l’auvent abritant l’entrée du bâtiment (personne n’a, semble-t-il, songé à s’inquiéter de l’allusion qu’on aurait pu voir là à l’obsolescence de la Vème république, et au prochain avènement d’une VIème), n’ait pas fini, à moins que ce n’ait été le cas dès le début, par remplir un rôle plus fonctionnel (cacher les jambes des occupants des bureaux de cet étage, ou mieux isoler les bureaux) que pédagogique. Il était en effet très difficile, depuis le perron de l’Agora, de déchiffrer des messages qu’elles avaient été conçues pour véhiculer, sauf d’une part à se tordre le cou, d’autre part à s’être préalablement muni d’une paire de jumelles. Mais peut-être cela faisait-il aussi partie du projet. Car ces affichettes, dont il s’était, pour sa part, donné les moyens de scruter les intentions, n’étaient pas toutes politiquement correctes. Nul ne pouvait certes (à ce niveau de généralité ce n’était pas compromettant) se plaindre qu’on dénonçât les atteintes à la liberté d’expression à coup d’images montrant des mouchoirs noués autour de becs d’oiseaux, des bouches bâillonnées, ou cadenassées, ou scotchées ; des visages revêtus de masques, ou recevant de plein fouet un coup de poing ; des bouches béantes sur des dents fracassées ; plus subtilement, des index posés en travers de lèvres entr’ouvertes ; ni qu’on proclamât « Speak for those who cannot ». Même les affichettes montrant des femmes voilées, ou des orateurs s’exprimant depuis une tribune face à une foule tétanisée, pour assorties qu’elles fussent de légendes en caractères arabes, n’étaient probablement pas de nature à déchainer la critique, dès lors qu’on n’était pas près d’accueillir au sein du Conseil de l’Europe des pays susceptibles de se sentir visés -ceux des pays membres de tradition musulmane n’utilisaient plus l’alphabet arabe-. Une seule affichette aurait, avait-il semblé à Vingré, pu donner lieu à un incident, mais sans doute n’avait-elle été remarquée par personne, en tous cas par aucun Russe : celle représentant une baba dont on croyait comprendre qu’elle s’insurgeait contre sa condition d’assujettie au servage de l’emboitement, ce qui est le propre des poupées russes.
À travers le monde, les activités anthropiques ont laissé en héritage des paysages pollués et dégradés. Bien sou- vent, les zoneshumides ont été polluées, transformées ou comblées. La revitalisation et la remise en état de paysages contaminés grâce à la restauration deszoneshumides peuvent permettre de retrouver le fonction- nement des écosystèmes assurant des habitats dura- bles, une utilisation économique etdes avantages so- ciaux, comme par exemple des activités pédagogiques, l’amélioration de la qualité de l’eau, la fourniture d’habitats pour les espèces sauvages et les objectifs récréatifs. Dans certains cas, la dégradation deszoneshumides est tellement grave qu’il n’est plus possible de restaurer un type donné de zone humide, comme par exemple dans le cas où la perte totale de sols organiques oblige à restaurer sur un substrat minéral. Même dans ces circonstances, il peut encore exister des possibilités de revitaliser les processus deszoneshumideset de res- taurer d’importants services écosystémiques plutôt que des types de zoneshumides spécifiques. D’autres infor- mations sur la restauration de terres dégradées peuvent être consultées ici : http://www.cluin.org/download/ issues/ecotools/ecological_revitalization_turning_con- taminated_properties_into_community_assets.pdf. Les zoneshumides, l’eau et l’assainissement
La listedu Patrimoine mondial comprend d’autres sites inscrits pour leur valeur culturelle (et non leur valeur naturelle) qui ne sont pas inscrits sur la listedes sites Ramsar, mais qui comprennent néanmoins deszoneshumides. Certains sites sont bien connus, ou leur nom indique qu’ils comprennent deszoneshumides. Un passage en revue manuel de la liste pour chaque pays permettra de retenir plusieurs sites dont les données peuvent contribuer à un Inventaire culturel rapide. L’utilisation du mot-clé « zone humide » dans l’outil de recherche en ligne sur le site du Patrimoine mondial renvoyait (en décembre 2015) 23 sites « culturels » ou « mixtes » de la liste mondiale 13 ; ces derniers pourraient constituer un autre point de départ. L’Équipe culture de la Convention de Ramsar examinera cela à partir de l’information résumée disponible sur le site international, mais les projets nationaux des inventaires devraient pouvoir fournir de plus amples détails sur les sites concernés et définir d’autres sites qui pourraient être également pertinents, mais qui ne ressortent pas forcément de ces méthodes rudimentaires de recoupement de données.
D. Quelles sont les propositions et priorités futures pour l’application de la Convention ? Les priorites resident en grandes parties dans la sensibilisation surtout celle des decideurs qui ne semblent pas bien compris la gestion deszones. N'est ce pas par ignorance? Alors que pour l'avenir les ecosystemes humideset dans les pays du sahel surtout semblent être les zones de prédilection pour la vie tout entiére et particulièrement en ce qui concerne les activités sylvo-agro- pastorales. Ceci se traduit par la multidimensionnalité de leur utilsation dans tous les domaines de la vie de l'homme. Aussi, pour certains pays il serait souhaitable que le Sécretariat se deploie réellement pour porter appui aux administrations en charge de la gestion deszones afin de mieux faire intervenir les responsables politques dans la getion durable de ces écosystèmes.
Naturellement, pour Ramsar, ce problème est fondamental ; les pêcheries marines et intérieures dépendent de zoneshumides en bon état et en mesure de fonctionner. Les zoneshumides côtières sont deszones d’alevinage pour les espèces de poissons océaniques et la plupart des espèces côtières qui constituent les prises de la pêche ; les mangroves et les zoneshumides côtières des régions tempérées entretiennent une aquaculture marine. La pêche dans les eaux intérieures, capture et aquaculture, dépend également de lacs, d’étangs et de cours d’eau en bonne santé.
sous-champs relatifs : aux changements dans les sites, par exemple dans les champs 12a, 12c et 16 qui portent sur la composition en espèces et les types de zoneshumides; à la définition de seuils pour les changements dans les caractéristiques écologiques; et aux indicateurs de suivi. Il est suggéré que toute modification mineure soit communiquée au Secrétariat qui les transmettra au Comité permanent pour approbation finale des derniers détails à incorporer dans le formulaire définitif approuvé par la COP11, avant janvier 2015; et
Parc naturel régional du Gâtinais français : théâtre de comédiens, marionnettes et ombres chinoises, "Suzy Castanouille, la Diva des Grenouilles" ou comment l'homme moderne oscille entre la nécessité de sauvegarder la nature et le désir de jouer avec elle (tout public à partir de 7 ans). Ce spectacle est suivi à 17h15 d'une présentation de la vie des amphibiens par Alain DUBOIS et Anne-Marie OHLER du Muséum National d'Histoire Naturelle de Paris. RDV à 16h15 à la grande salle communale de la mairie de St-Sauveur-sur-Ecole (91). Contact : Parc naturel régional du Gâtinais français – Tel : 01 64 98 73 93 – Site Internet : www.parc-gatinais-francais.fr, www.essonne.fr, www.seine-et-marne.fr
3. Les menaces peuvent provenir de l’extérieur ou de l’intérieur de la région karstique. En termes généraux, de nombreuses zones karstiques «vivantes» sont deszoneshumides, de surface ou souterraines. Les systèmes souterrains sont, dans bien des cas, encore bien préservés mais en raison des pressions de développement qui s’amplifient, ils sont menacés. Les pressions sont à la fois directes (visiteurs dans les grottes, chercheurs) et indirectes, notamment par la pollution sous différentes formes (en particulier, la pollution de l’eau; le déversement de déchets solides, les eaux usées; le développement d’une infrastructure, etc.), l’exploitation de l’eau, le stockage en réservoir et autres utilisations.
Dans la présente section, chaque stratégie clé est associée numériquement à l’un des cinq objectifs. En plus de cette relation, plusieurs stratégies et domaines de résultats clés satisferont inévitablement plusieurs objectifs. Le Secrétariat, en collaboration avec le Comité permanent, sera chargé d’évaluer les indicateurs de rendement clés. Dans la rubrique « Incidence sur le budget », on trouvera les coûts spécifiques, lorsqu’ils sont connus, et une indication du temps du personnel du Secrétariat nécessaire (total estimé à 19 unités). Chaque stratégie est rattachée aux objectifs opérationnels du Plan stratégique. Lorsqu’une stratégie est établie à partir de plusieurs objectifs opérationnels, les objectifs sont légèrement reformulés de façon que l’énoncé de la stratégie reste clair.
8. Comme ses prédécesseurs, le Plan stratégique 2009-2015 appelle le Secrétariat et les Organisations internationales partenaires à prendre des mesures mais c’est aux Parties elles-mêmes que la plupart des stratégies s’adressent surtout. Naturellement, les Parties diffèrent profondément – selon les ressources humaines et financières dont elles disposent pour agir; selon l’état de conservation et les tendances de leurs différentes zoneshumides; selon la sensibilisation du public et la volonté politique de leurs citoyens; selon la capacité de leurs Correspondants nationaux Ramsar, les Autorités administratives, d’influencer les gouvernements nationaux et locaux; et selon les cadres juridiques et institutionnels en place – et, en conséquence, chaque Partie examinera soigneusement le Plan stratégique et y apportera ses propres réponses.
Suite à l'atelier organisé en 2009 par l'UICN, une démarche collégiale pilotée par les DEAL de la Martinique et de la Guadeloupe et associant la collectivité de Saint-Martin a permis de dresser un état des lieux commun sur les espèces exotiques envahissantes dans les Antilles françaises établissant clairement l'urgence de développer des outils de lutte coordonnée. Cet état des lieux constituera la base d'une future stratégie locale de lutte contre les invasions biologiques. M. CHALIFOUR de la RNN de Saint-Martin est à cet effet Point Focal EEE pour Saint-Martin, dans le cadre de l'iniciative de l'UICN sur les EEE en Outre-Mer.
Des priorisations ont été déjà effectuées pour les sites susceptibles d'être admis en sites Ramsar, comme c'était le cas pour les 10 sites, regroupés en 5 sites proposés par Asity Madagascar et qui n'ont pas encore de gestionnaires etdes2 autres sites Lac Sirave et Ambondro et NAP Antrema dont nous attendons les suites. Toutefois, la mise en place dépend des gestionnaires et/ou promoteurs de ces sites et suivant les moyens à leur disposition pour la gestion future de ces sites. Jusqu'à maintenant, les sites très critiques en termes de richesse en biodiversité et de vulnérabilité par les menaces et pressions font déjà partie des sites Ramsar.
Secrétairegénéralet prend note des réalisations décrites dans le rapportet abordées dans la discussion; demande au Secrétariat de faire rapport au Comité permanent sur les progrès concernant les questions soulevées; demande au Secrétariat de poursuivre la construction de ses importants partenariats stratégiques avec les organisations internationales; demande au Secrétariat, compte tenu de l’importance des questions relatives aux changements climatiques, de continuer de participer activement aux différents forums appropriés afin que la Convention de Ramsar reste un acteur important dans ce contexte; et demande au Secrétariat de fournir des informations pertinentes sur le processus de l’ECOSOC pour les Parties qui souhaitent aider à obtenir le statut consultatif.