20. RÉAFFIRME l’engagement pris par les Parties dans la Résolution VIII.8 d’appliquer intégralement les termes de l’Article 3.2 en faisant rapport sur les changements et de maintenir ou restaurer les caractéristiques écologiques de leurs sitesRamsar, notamment en utilisant tous les mécanismes pertinents pour traiter et résoudre dès que possible, les problèmes pour lesquels un site peut avoir fait l’objet d’un rapport au titre de l’Article 3.2 ; et, lorsque ces problèmes sont résolus, de soumettre un nouveau rapport afin que les influences positives et les changements des caractéristiques écologiques dessites puissent être intégralement reflétés dans le rapport établi au titre de l’Article 3.2 et dans les rapports aux sessions de la COP pour que, tous les trois ans, il soit possible de dégager une image claire de l’état et des tendances du réseau de sitesRamsar.
23. INVITE FERMEMENT les Parties qui ont dessitesRamsar pour lesquels elles n’ont pas fourni de descriptions officielles et/ou pour lesquels des cartes appropriées n’ont pas encore été soumises, de fournir ou mettre à jour, de manière prioritaire, des descriptions de sitesRamsar (Fiches descriptives Ramsar et/ou cartes) dans l’une des langues de travail officielles de la Convention en se servant de la Fiche descriptive Ramsar la plus récente et DONNE INSTRUCTION au Secrétariat Ramsar de contacter les Parties contractantes énumérées dans l’annexe à la présente Résolution et de leur demander de s’exécuter.
29. NOTE AVEC INQUIÉTUDE que le site Ramsar autrichien de «Donau-March-Auen» mentionné dans la Recommandation 6.17 ne peut être retiré du Registre de Montreux en raison de la construction prévue d’une voie navigable reliant le Danube, l’Oder et l’Elbe, qui pourrait porter préjudice aux caractéristiques écologiques de ce site ainsi qu’à celles d’autres sitesRamsar de l’Autriche, de la République slovaque et de la République tchèque.
4. NOTANT, cependant, que bien que cela représente une augmentation de env. 25% du nombre de sites inscrits sur la Liste et une augmentation de >25% de la superficie totale inscrite depuis la COP9, il reste d’importantes lacunes à combler dans le réseau mondial de sitesRamsar pour que celui-ci soit complet et représentatif et que le total de 1822 sites figurant sur la Liste de Ramsar au 4 novembre 2008 est en deçà des objectifs de 2000 sites avant 2005, fixé dans la Résolution VII.11 (1999) et de 2500 sites avant 2010, établi par les Parties dans le Cadre stratégique et lignes directrices pour orienter l’évolution de la Listedeszoneshumides d’importance internationale (2005);
A20. Lorsque les Parties contractantes examinent dessites candidats à l’inscription au titre du Critère 9, elles parviendront à garantir la plus grande valeur pour la conservation en sélectionnant un ensemble de sites où l’on trouve des populations d’espèces ou de sous- espèces menacées au plan mondial. Voir aussi le paragraphe [44] ci-dessus, « La présence des espèces en perspective » et le paragraphe [52] ci-dessus, « Cadres internationaux complémentaires ». Il convient aussi de tenir compte de la rotation d’individus appartenant à des espèces migratrices lors des périodes de migration afin de parvenir à un total
220. Il convient de tenir compte à bon escient du taux d’endémisme pour distinguer les sites d’importance internationale. Si 10% au moins des poissons sont endémiques d’une zone humide ou de zoneshumides situées dans un groupe naturel, le site devrait être considéré d’importance internationale mais l’absence de poissons endémiques ne doit pas disqualifier un site s’il a d’autres caractéristiques importantes. Dans certaines zoneshumides, telles que les Grands Lacs africains, le lac Baïkal en Fédération de Russie, le lac Titicaca en Bolivie et au Pérou, les lacs de dolines et de grottes dans les régions arides et les lacs se trouvant sur des îles, le taux d’endémisme peut atteindre 90 à 100% mais 10% est un chiffre pratique, applicable à l’échelle mondiale. Dans les régions où il n’y a pas d’espèces de poissons endémiques, il convient d’utiliser l’endémisme de catégories génétiquement distinctes et infraspécifiques telles que les races géographiques.
35. Le Système Ramsar de classification des types de zoneshumides (Résolution VI.5) est de plus en plus utilisé comme système de classification pour les inventaires nationaux deszoneshumides. Toutefois, à l’époque où il a été conçu, il n’avait pas été prévu qu’il servirait à des fins d’inventaire, de sorte que son utilité en tant que classification des habitats pour chaque inventaire deszoneshumides doit être soigneusement évaluée. Le Système de classification Ramsar est certes utile pour la description de base des habitats dans les sites inscrits sur la Listedeszoneshumides d’importance internationale mais il ne permet pas de décrire tous les habitats deszoneshumides sous la forme et avec le niveau de précision que l’on trouve aujourd’hui communément dans de nombreux inventaires deszoneshumides.
4. NOTANT que la présente session a adopté les Principes et lignes directrices pour la restauration deszoneshumides (Résolution VIII.16), les Questions relatives aux zoneshumides dans la gestion intégrée deszones côtières (GIZC) (Résolution VIII.4); les Orientations complémentaires pour identifier et inscrire deszoneshumides d’importance internationale appartenant à des types de zoneshumides sous- représentés (Résolution VIII.11); les Nouvelles Lignes directrices relatives aux plans de gestion dessitesRamsar et autres zoneshumides (Résolution VIII.14); et les Lignes directrices relatives à une action mondiale pour les tourbières (Résolution VIII.17), dont la mise en œuvre sera fortement confortée par la mise à disposition d’inventaires deszoneshumides au niveau national, entre autres;
25. Occupation actuelle des sols (y compris l’eau) : les principales activités humaines dans a) le Site Ramsar lui-même et b) les environs et le bassin versant. Donnez des informations sur la population de la région et une description des principales activités humaines et formes d’utilisation des terres et de l’eau dans la zone humide, par exemple l’apport d’eau pour les besoins domestiques et industriels, l’irrigation, l’agriculture, le pâturage, la sylviculture, la pêche, l’aquaculture et la chasse. Mentionnez également ici les activités et utilisations relatives à la recherche, à l’éducation et aux loisirs/ tourisme dans le site mais précisez celles-ci dans les rubriques 29, 30 et 31, respectivement). Il importe de préciser, dans la mesure du possible, certaines notions de l’importance relative, de l’échelle et des tendances de chaque utilisation des terres et de l’eau. N’oubliez pas de noter si les activités ou utilisations sont limitées à certains secteurs du site (p. ex., dans une partie seulement d’un grand site ou dans deszones particulières ou dans des types de zoneshumides particuliers.) Sous b), résumez les utilisations de la terre et de l’eau, dans les régions entourant le site et dans le bassin versant, qui pourraient directement ou indirectement affecter l’état de la zone humide inscrite, ainsi que toute utilisation des terres dans les régions qui se trouvent en aval et qui pourraient être affectées par la zone humide. Pour d’autres références sur l’utilisation de l’eau, voir les Lignes directrices pour l’attribution et la gestion de l’eau en vue du maintien des fonctions écologiques deszoneshumides adoptées dans la Résolution VIII.1 ; la RésolutionIX.1 Annexe C (Cadre intégré pour les orientations de la Convention de Ramsar relatives à l’eau), Annexe Ci (Gestion des bassins hydrographiques : orientations additionnelles et cadre pour l’analyse des études de cas), et Annexe Cii (Lignes directrices pour la gestion des eaux souterraines en vue de maintenir les caractéristiques écologiques deszoneshumides).
4. NOTANT ÉGALEMENT que les efforts déployés par le GEST, entre 2006 et 2008, pour étudier ces questions ont bénéficié de travaux majeurs publiés, en 2007, dans un journal dont les articles sont approuvés par des pairs, par un consortium international (sous la direction de The Nature Conservancy (TNC) et comprenant des membres du GEST et du Secrétariat Ramsar) qui a mis au point, au terme de larges consultations, un système de régionalisation biogéographique normalisé et hiérarchique pour les milieux côtiers et marins proches du rivage – Marine Ecosystems of the World (MEOW) (Écosystèmes marins du monde) – que depuis sa publication, le MEOW a été largement accepté au plan
35. Lors de discussions antérieures menées dans le cadre de la Convention, des préoccupations ont été exprimées quant aux conséquences de l’élaboration d’un ou plusieurs critère(s) séparé(s) pour l’inscription de zoneshumides d’importance socio-économique. Ces préoccupations reflètent la crainte qu’un tel critère n’entraîne l’inscription, dans le réseau international de zoneshumides, de sites ne possédant aucune caractéristique d’importance internationale liée à la diversité biologique; et la crainte que les sites désignés uniquement en vertu de certaines caractéristiques d’importance socio-économique, ne soient deszoneshumides très dégradées, par exemple, utilisées seulement à des fins industrielles, ou dans lesquelles une exploitation non durable de ressources de zone humide est en cours (par exemple, prélèvement d’eau excessif entraînant une modification des caractéristiques écologiques de la zone humide concernée).
4. NOTANT ÉGALEMENT que les efforts déployés par le GEST, entre 2006 et 2008, pour étudier ces questions ont bénéficié de travaux majeurs publiés, en 2007, dans un journal dont les articles sont approuvés par des pairs, par un consortium international (sous la direction de The Nature Conservancy (TNC) et comprenant des membres du GEST et du Secrétariat Ramsar) qui a mis au point, au terme de larges consultations, un système de régionalisation biogéographique normalisé et hiérarchique pour les milieux côtiers et marins proches du rivage – Marine Ecoregions of the World (MEOW) (Écorégions marines du monde) – que depuis sa publication, le MEOW a été largement accepté au plan
11. Deux Parties (la Finlande et la République kirghize) ont soumis des FDR à jour dans lesquelles des réductions importantes ont été apportées à la superficie de sites inscrits pour des raisons autres que « les raisons pressantes d’intérêt national ». Dans le cas de la Finlande (voir aussi Annexe 2), la réduction est due à l’exclusion d’un secteur qui n’est pas une zone humide, à l’intérieur d’un site inscrit, et à l’harmonisation des limites du site Ramsar avec celles du site « Natura 2000 » ultérieurement inscrit par l’Union européenne. Une réduction importante dans la superficie de la Réserve d’État d’Isyk-Kul, du site Ramsar « du lac Issyk- kul » inscrit sous l’ère soviétique (République kirghize) était indiquée dans la FDR soumise lorsque cette Partie a adhéré à la Convention en 2002 en tant qu’État successeur de l’ex- Union soviétique. Dans son Rapport national à la COP9, la République kirghize informe le Secrétariat que cette réduction a pour but de n’inclure que la zone centrale de la Réserve de biosphère Isyk-Kul (du Programme de l’UNESCO pour l’homme et la biosphère), tandis que le site inscrit à l’origine par l’ex-Union soviétique correspondait à l’ensemble de la superficie de la Réserve de biosphère.
23. EXPRIME SA SATISFACTION au GEST, au personnel passé et actuel du Secrétariat et à toutes les Parties contractantes, entre autres (en particulier Joint Nature Conservation Committee du Royaume-Uni, The Nature Conservancy et Wetlands International) qui ont contribué à la production des révisions 2012 de la Fiche descriptive sur les SitesRamsar (FDR) et du Cadre stratégique et lignes directrices pour orienter l’évolution de la Listedeszoneshumides d’importance internationale de la Convention sur les zoneshumides.
1°) Des focus organisés lors de la Journée mondiale sur les zoneshumides. Les thèmes sont envoyés à travers le pays auprès des gestionnaires dessitesRamsar et autres Représentants des ministères membres du Comité national et ONG nationales pour sensibilisaton, éducation et information des populations locales sur les zoneshumides. 2°) au cours de la mise en œuvre du plan d'action pour l'aménagement des bassins fluviaux , des communications sont faites sur les questions telles que: l'utilisation rationelle des ressources, la prévention et la lutte contre les plantes aquatiques exotiques envahissantes 3°) lors des ateliers de travail de la commission internationale du bassin du Congo-Oubangui-Sangha (CICOS) des communications sur les lignes directrices Ramsar sont faites à
57. Ramsar a collaboré étroitement avec la Convention sur la diversité biologique à l’élaboration d’une série d’indicateurs visant à évaluer les progrès accomplis vers la réalisation de l’objectif de 2010 consistant à réduire substantiellement le taux actuel de perte de diversité biologique. Les résultats de l’évaluation de plusieurs de ces indicateurs, qui seront rapportés dans le cadre du processus GBO (Avenir de la diversité biologique mondiale) de la CDB, concerneront la mise en œuvre de la conservation et de l’utilisation rationnelle deszoneshumides aux termes de la Convention de Ramsar. Les indicateurs mondiaux de 2010 adoptés par la CDB pour essai immédiat ( UNEP/CDB/COP/7/20/Add.3) sont les suivants :
7. Reconnaître explicitement les caractéristiques écologiques comme une construction sociale normative et culturelle, relativement fondée sur les valeurs constitue la base des liens entre les zoneshumides et la pauvreté. Les sociétés humaines sont fondamentalement liées aux zoneshumides par les besoins vitaux en eau, et en aliments et en moyens de subsistance, par les choix et les compromis qu’elles font et par les systèmes de gouvernance qui influencent leur comportement à l’intérieur et à proximité deszoneshumides. L’existence de la pauvreté sous ses diverses formes peut donc influencer donc les caractéristiques écologiques deszoneshumides et est les valeurs culturelles associées, et être influencée par elles.
Le Ministère des ressources en eau intègre depuis ces dernières années le cycle de sécheresse dans la planification des ressources en eau. Les barrages contribuent actuellement à l’adaptation aux changements climatiques à travers une stratégie de connexion entre barrages pour la partie Nord du pays. Le système de grands transferts contribue à assurer un rééquilibrage entre les bassins hydrographiques : Système Béni Haroune, Transfert Tichy Haf – Béjaia, Systeme Taksebt – Alger, Systeme Koudiat
Suite à un important travail de sensibilisation de son gouvernement, le Soudan a transmis en mars 2005 sa lettre de ratification à l’UNESCO. Un CNR est en cours de formation et plusieurs sites ont été proposés pour inscription à la Convention. Le Soudan fait face à un problème majeur de dégradation de sites. Plusieurs projets internationaux sont en cours de préparation. L’administration centrale en charge de la gestion deszoneshumides est le Wildlife Authority. Un projet d’inscription d’un site de Mangroves sur la mer rouge est en cours d’étude.
STRATÉGIE 1.7 Gestion intégrée des ressources en eau. Veiller à ce que les politiques et la mise en œuvre de la gestion intégrée des ressources en eau (GIRE), appliquant une approche au niveau des écosystèmes, figurent dans les activités de planification de toutes les Parties contractantes et dans leurs processus décisionnels, notamment en ce qui concerne la gestion des eaux souterraines, la gestion des bassins versants/hydrographiques, l’aménagement du milieu marin et côtier et les activités d’atténuation des changements climatiques et/ou d’adaptation à ces changements.