zoneshumides. Toutefois, à l’époque où il a été conçu, il n’avait pas été prévu qu’il servirait à des fins d’inventaire, de sorte que son utilité en tant que classification des habitats pour chaque inventairedeszoneshumides doit être soigneusement évaluée. Le Système de classification Ramsar est certes utile pour la description de base des habitats dans les sites inscrits sur la Liste deszoneshumides d’importance internationale mais il ne permet pas de décrire tous les habitats deszoneshumides sous la forme et avec le niveau de précision que l’on trouve aujourd’hui communément dans de nombreux inventaires deszoneshumides.
• Résolution VII.18 : Gestion des bassins hydrographiques (San José, 1999). Elle fournit des orientations sur l’intégration de la conservation et de l’utilisation rationnelle deszoneshumides dans la gestion des bassins hydrographiques et s’appuie, pour cela, sur la Résolution VI.23. L’annexe à cette résolution fournit des orientations relatives à différents éléments pertinents de la gestion des bassins hydrographiques, notamment les dispositions institutionnelles, la politique et la législation, les évaluations au niveau des bassins, la planification des ressources en eau, le maintien des régimes naturels de l’eau et la gestion de l’utilisation des sols. Il s’agit d’une résolution clé au cœur de toutes les orientations relatives à l’eau et il est proposé d’élaborer des orientations opérationnelles plus détaillées pour un certain nombre de ses éléments individuels, à l’avenir (voir figures 2a et 2b).
caractéristiques écologiques et des changements dans ces caractéristiques, pour les zoneshumides qui ont été inscrites sur la Liste deszoneshumides d’importance internationale (sites Ramsar); cependant, plusieurs aspects du Cadre s’appliquent également à toutes les zoneshumides du point de vue des termes de l’Article 3.1 de la Convention concernant l’utilisation rationnelle : « Les Parties contractantes élaborent et appliquent leurs plans d'aménagement de façon à favoriser … autant que possible, l'utilisation rationnelle deszoneshumides de leur territoire », en particulier depuis que la Résolution IX.1 Annexe A de la COP9 a associé les concepts d’utilisation rationnelle et de caractéristiques écologiques pour donner la définition suivante de « utilisation rationnelle » :
d’encouragement de la participation des pauvres. En général, les relations entre la diversité biologique et la pauvreté se traduisent par le fait que le fardeau des impacts de la dégradation deszoneshumides retombe de manière disproportionnée sur les pauvres. En matière de gestion des ressources naturelles, l’exclusion ou l’inclusion, à différents niveaux et sous différentes formes, constitue l’un des facteurs déterminants de la pauvreté. Simultanément, selon l’endroit où ils vivent et leur relation aux ressources, les pauvres peuvent renforcer la gestion et apporter un savoir traditionnel pour compléter la connaissance classique du fonctionnement des écosystèmes. Un des buts premiers de la planification de la gestion deszoneshumides est de servir de porte-parole et de mécanisme pour que les pauvres participent au processus décisionnel. Les orientations Ramsar encouragent la participation pleine et entière des communautés locales à la planification de la gestion deszoneshumides (voir Manuel Ramsarpour l’utilisation rationnelle 7, 4 e édition, 2010).
111. La fourniture d’un habitat structuré pour d’autres organismes tels que les poissons, les crabes, les éponges et autres macro-invertébrés est un service d’appui. Comme les récifs coralliens des systèmes tropicaux et les zoneshumides couvertes de végétation, tels les marais salés, les mangroves (Appendice E4 ci-dessus), les lits de varech et les herbiers marins, les bancs d’huîtres et les moulières sont utilisés par beaucoup d’espèces de poissons et de crustacés comme zones de nourrissage ou d’alevinage. Des récifs intacts peuvent renforcer la productivité globale des estuaires (Grabowski & Peterson 2007); en revanche, la dégradation des structures de récifs à bivalves par des pratiques de pêche destructrices, le dragage et les activités de remblaiement peuvent entraîner des dommages écologiques en cascade et augmenter l’impact global de l’hypoxie et de l’anoxie
12. CONVAINCUE que, conformément au concept Ramsar d’«utilisation rationnelle» (défini par la Conférence des Parties), des efforts concertés sont requis pour parvenir à un équilibre mutuellement bénéfique entre l’agriculture et la conservation et l’utilisation durable deszoneshumides ainsi que pour prévenir et atténuer les effets négatifs des pratiques agricoles sur la santé des écosystèmes de zoneshumides du monde entier et ayant à l’esprit le principe de précaution énoncé dans le Principe 15 de la Déclaration de Rio sur l’environnement et le développement;
20. RÉAFFIRME l’engagement pris par les Parties dans la RésolutionVIII.8 d’appliquer intégralement les termes de l’Article 3.2 en faisant rapport sur les changements et de maintenir ou restaurer les caractéristiques écologiques de leurs sites Ramsar, notamment en utilisant tous les mécanismes pertinents pour traiter et résoudre dès que possible, les problèmes pour lesquels un site peut avoir fait l’objet d’un rapport au titre de l’Article 3.2 ; et, lorsque ces problèmes sont résolus, de soumettre un nouveau rapport afin que les influences positives et les changements des caractéristiques écologiques des sites puissent être intégralement reflétés dans le rapport établi au titre de l’Article 3.2 et dans les rapports aux sessions de la COP pour que, tous les trois ans, il soit possible de dégager une image claire de l’état et des tendances du réseau de sites Ramsar.
1. En 2005, les Parties contractantes à la Convention de Ramsar ont adopté la Résolution IX.14, Les zoneshumides et l’éradication de la pauvreté, qui reconnaissait la pertinence de la conservation et de l’utilisation rationnelle deszoneshumides (et, partant, de la Convention de Ramsar en tant qu’instrument) comme un élément important pour réaliser les stratégies de développement convenues au niveau international, y compris les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD). Par la suite, dans la Résolution X.28 (2008), Les zoneshumides et l’éradication de la pauvreté, les Parties ont demandé au Groupe d’évaluation scientifique et technique (GEST) d’élaborer un cadre intégré pour lier la conservation et l’utilisation rationnelle deszoneshumides à l’éradication de la pauvreté et pour identifier l’échelle la plus appropriée à laquelle chaque type d’action d’éradication de la pauvreté devrait avoir lieu.
2. En outre, la RésolutionVIII.7 (paragraphe 15) priait le Groupe d’évaluation scientifique et technique (GEST) de continuer à étudier et, le cas échéant, de préparer des orientations et de faire rapport à la COP9 sur les lacunes et les inconséquences identifiées dans les définitions et descriptions des caractéristiques écologiques deszoneshumides, y compris l’harmonisation des définitions et des termes dans les orientations sur l’inventaire, l’évaluation, le suivi et la gestion des caractéristiques écologiques deszoneshumides. 3. Le GEST a été appuyé dans sa tâche par les travaux correspondants de l’Évaluation des
7. Reconnaître explicitement les caractéristiques écologiques comme une construction sociale normative et culturelle, relativement fondée sur les valeurs constitue la base des liens entre les zoneshumides et la pauvreté. Les sociétés humaines sont fondamentalement liées aux zoneshumides par les besoins vitaux en eau, et en aliments et en moyens de subsistance, par les choix et les compromis qu’elles font et par les systèmes de gouvernance qui influencent leur comportement à l’intérieur et à proximité deszoneshumides. L’existence de la pauvreté sous ses diverses formes peut donc influencer donc les caractéristiques écologiques deszoneshumides et est les valeurs culturelles associées, et être influencée par elles.
10. DEMANDE au GEST, au Secrétariat Ramsar et à Wetlands International de trouver des moyens de mettre à disposition, dans le cadre du Service d’information sur les sites Ramsar (SISR) des versions numériques des systèmes de régionalisation biogéographique MEOW pour les domaines, provinces et écorégions et leurs versions mises à jour dès qu’elles seront disponibles, en vue d’aider les Parties contractantes à identifier les zoneshumidesdes milieux côtiers et marins proches du rivage à inscrire de manière prioritaire sur la Liste de Ramsar, ainsi que des versions numériques de systèmes de régionalisation
XX. Trois systèmes de régionalisation biogéographique principaux ont été élaborés pour application dans les domaines de la planification et de l’évaluation de la conservation dans en milieu terrestre (Udvardy 1975; Bailey 1998; Olson et al. 2001). Aucun de ces systèmes ne tient compte des écosystèmes de zoneshumides continentaux car ils s’appuient essentiellement sur la distribution d’autres écosystèmes terrestres (forêts, prairies, etc.) et leurs similitudes. Ils ont des résolutions spatiales qui diffèrent et ont été mis au point à différentes fins, en s’appuyant sur différents types de données.
6. RECONNAISSANT AUSSI que la santé pour l’homme est un état complet de bien-être physique, mental et social et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité; et RAPPELANT le principe inclus dans la Déclaration sur la santé mondiale, à savoir que la jouissance de la plus haute norme atteignable de santé est un des droits fondamentaux de tout être humain; et RAPPELANT ÉGALEMENT que la Conférence Rio+20 (Brésil, 2012) a reconnu que « les objectifs du développement durable ne peuvent être réalisés qu’en l’absence d’une forte prévalence des maladies transmissibles ou non transmissibles débilitantes et lorsque les populations peuvent atteindre un état de bien-être physique, mental et social », et que ces besoins sont également applicables à l'objectif relatif à l'utilisation rationnelle deszoneshumides;
Nous tenons à remercier Bill Streever et le groupe de travail du Groupe d’évaluation scientifique et technique (GEST) qui ont préparé le projet d’orientations sur la restauration, adopté par la COP8 de Ramsar, dans la RésolutionVIII.16. Le Secrétariat a rédigé les scénarios et orientations sur la suppression ou la diminution de l’étendue de sites inscrits sur la Liste de Ramsar, avec l’aide de membres du GEST 2002-2005 et nous adressons tous nos remerciements à Dave Pritchard pour sa contribution à ce travail. Une grande partie des documents ajoutés de 2006 à 2008 et de la COP10 a également été préparée par Dave Pritchard, dans le contexte des travaux du GEST dans ce domaine. Les informations concernant une approche mondiale en vue d’éviter, atténuer le plus possible et compenser la perte deszoneshumides sont issues de discussions tenues lors d’un atelier organisé par The Nature Conservancy (TNC) à l’occasion du Forum du Congrès mondial de la nature de l’UICN à Barcelone, Espagne, en octobre 2008, auquel ont assisté des experts représentant Wetlands International, TNC, la Banque mondiale, Shell International Corporation, le Secrétariat Ramsar et le GEST (représenté par Royal Gardner).
Action 10.1.2 - Dans la mise en œuvre de l’Action 10.1.1, accorder une attention prioritaire à l’inscription de sites pour chaque type de zone humide représentatif, rare ou unique, présent sur le territoire d’une Partie contractante, ainsi qu’à des types de zoneshumides actuellement sous-représentés sur la Liste de Ramsar, notamment des sites karstiques et autres systèmes hydrologiques souterrains, des récifs coralliens, des mangroves, des herbiers marins, des marais salés, des étendues intertidales, des tourbières, des prairies humides, des étangs temporaires, deszoneshumidesdes régions arides et deszoneshumides de montagne (RésolutionVIII.12) et, ce faisant, appliquer les lignes directrices approuvées à ce jour par la COP pour contribuer à l’inscription de certains de ces types de zoneshumides (Résolutions VIII.11 et VIII. 33), et faire rapport sur les progrès à la COP9.
26. Commencer par une description qualitative s’il n’y a pas de données quantitatives disponibles. S’il n’y a pas de données quantitatives précises disponibles, il faut commencer par compiler les données et l’information qualitatives et ne pas sous-estimer la valeur des connaissances expertes locales comme source d’information. Il est souvent important et très efficace de communiquer avec ceux qui connaissent la zone humide pour partager leurs connaissances. Cela peut être un excellent point de départ pour compiler la description des caractéristiques écologiques.
6. Les orientations mises au point en réponse et qui figurent ici vont donc au-delà de la définition du concept pour traiter les parties constituantes de tout ce qui compose les caractéristiques écologiques et cela vaut pour toute zone humide dans le contexte de la documentation des aspects fondamentaux d’un inventairedeszoneshumides (voir RésolutionVIII.6) ainsi que pour la compilation d’une Fiche descriptive Ramsar (FDR) sur les zoneshumidespour n’importe quel site Ramsar.
23. EXPRIME SA SATISFACTION au GEST, au personnel passé et actuel du Secrétariat et à toutes les Parties contractantes, entre autres (en particulier Joint Nature Conservation Committee du Royaume-Uni, The Nature Conservancy et Wetlands International) qui ont contribué à la production des révisions 2012 de la Fiche descriptive sur les Sites Ramsar (FDR) et du Cadre stratégique et lignes directrices pour orienter l’évolution de la Liste deszoneshumides d’importance internationale de la Convention sur les zoneshumides.
35. Le Système Ramsar de classification des types de zoneshumides (Résolution VI.5) est de plus en plus utilisé comme système de classification pour les inventaires nationaux deszoneshumides. Toutefois, à l’époque où il a été conçu, il n’avait pas été prévu qu’il servirait à des fins d’inventaire, de sorte que son utilité en tant que classification des habitats pour chaque inventairedeszoneshumides doit être soigneusement évaluée. Le Système de classification Ramsar est certes utile pour la description de base des habitats dans les sites inscrits sur la Liste deszoneshumides d’importance internationale mais il ne permet pas de décrire tous les habitats deszoneshumides sous la forme et avec le niveau de précision que l’on trouve aujourd’hui communément dans de nombreux inventaires deszoneshumides.
informations permettant de décrire les caractéristiques écologiques deszoneshumides ; l’évaluation étudie les pressions et les risques associés de changement négatif dans les caractéristiques écologiques ; et le suivi, qui peut englober tant l’étude que la surveillance, donne des informations sur l’ampleur du changement quel qu’il soit. Ces trois activités constituent des exercices importants et interactifs de collecte de données. Quand elles sont mises en œuvre, il faut les considérer comme des éléments liés de ce cadre général intégré qui permettent d’identifier les éléments clés des caractéristiques deszoneshumides. Ensemble, elles fournissent l’information nécessaire pour établir des stratégies, des politiques et des interventions de gestion en vue de maintenir les caractéristiques définies de l’écosystème de zoneshumides et, par là même, les avantages/services de l’écosystème. 21. Cependant, dans la pratique, il est difficile de faire une distinction claire entre l’inventaire et