PDF superior Résolution XI.8 Annexe 2 Cadre stratégique et lignes directrices pour orienter l’évolution de la Liste des zones humides d’importance internationale de la Convention sur les zones humides (Ramsar, Iran, 1971) – révision 2012
76. Certes, le statut d’aire protégée d’un site ne devrait pas être un facteur déterminant le caractère prioritaire de l’inscription sur la Liste de Ramsar, mais les Parties contractantes sont invitées à ne pas négliger la nécessité d’adopter une approche cohérente lorsqu’elles inscrivent officiellement des sites de zoneshumides au titre de conventions et de traités internationaux mais aussi d’instruments nationaux politiques ou juridiques. Si une zone humide reçoit le statut d’aire protégée nationale parce qu’elle sert d’habitat critique pour une espèce endémique dépendant deszoneshumides. Les Critères indiquent qu’elle mérite d’être inscrite sur la Lite de Ramsar. Les Parties contractantes sont donc invitées à passer en revue toutes leurs aires protégées actuelles, proposées et envisagées par souci de cohérence (voir section 4 ci-dessus).
2. SACHANT qu’en plus de la série croissante de lignesdirectrices techniques et scientifiques et autres orientations offertes aux Parties, la mise en place d’un nombre de cadres généraux pour différents aspects majeurs de l’application de la Convention, notamment un Cadrestratégiquepour la mise en œuvre de la Convention (Résolution IX.8), le Cadre conceptuel pour l’utilisation rationnelle (Résolution IX.1 Annexe A), le Texte révisé du Cadrestratégiqueetlignesdirectricespourorienter l'évolution de la Listedeszoneshumides d'importance internationale (Résolution IX.1 Annexe B), le Cadrepour les orientations de la Convention de Ramsar relatives à l'eau (Résolution IX.1 Annexe C), ainsi que le Cadre intégré pour l’inventaire, l'évaluation et le suivi deszoneshumides (Résolution IX.1 Annexe E), représente une mesure utile contribuant à faciliter la mise en œuvre de la Convention par les Parties et à détecter les lacunes dans les directives existantes ;
49. Dans le cadre du Plan stratégiqueRamsar 2009-2015, l’objectif stratégique2 cherche à « Développer et maintenir un réseau international de zoneshumides importantes pour la conservation de la diversité biologique mondiale, y compris pour les voies de migration des oiseaux d’eau et les populations de poissons ainsi que pour la survie de l’humanité en veillant à ce que toutes les Parties contractantes appliquent dûment le Cadrestratégiqueetlignesdirectricespourorienter l’évolution de la Listedeszoneshumides d’importance internationaleet par une gestion appropriée et une utilisation rationnelle deszoneshumides d’importance internationale qui ne sont pas encore officiellement inscrites sur la Liste de Ramsar mais qui ont été jugées aptes à y figurer à l’issue de l’application, au niveau national, du Cadrestratégique ou de son équivalent. »
23. EXPRIME SA SATISFACTION au GEST, au personnel passé et actuel du Secrétariat et à toutes les Parties contractantes, entre autres (en particulier Joint Nature Conservation Committee du Royaume-Uni, The Nature Conservancy et Wetlands International) qui ont contribué à la production des révisions 2012 de la Fiche descriptive sur les Sites Ramsar (FDR) et du Cadrestratégiqueetlignesdirectricespourorienter l’évolution de la Listedeszoneshumides d’importance internationale de la Conventionsur les zoneshumides.
49. Dans le cadre du Plan stratégiqueRamsar 2009-2015, l’objectif stratégique2 cherche à « Développer et maintenir un réseau international de zoneshumides importantes pour la conservation de la diversité biologique mondiale, y compris pour les voies de migration des oiseaux d’eau et les populations de poissons ainsi que pour la survie de l’humanité en veillant à ce que toutes les Parties contractantes appliquent dûment le Cadrestratégiqueetlignesdirectricespourorienter l’évolution de la Listedeszoneshumides d’importance internationaleet par une gestion appropriée et une utilisation rationnelle deszoneshumides d’importance internationale qui ne sont pas encore officiellement inscrites sur la Liste de Ramsar mais qui ont été jugées aptes à y figurer à l’issue de l’application, au niveau national, du Cadrestratégique ou de son équivalent. »
d’approvisionnement, de régulation et culturels qui affectent directement les populations et les services d’appui nécessaires au maintien des autres services. On peut consulter d’autres informations dans le rapport de synthèse préparé par l’EM pour la Convention de Ramsar. (Finlayson, C. M., D’Cruz, R. & Davidson, N. C. 2005. Wetlands and water: ecosystem services and human well-being. World Resources Institute, Washington D.C.). Dans le contexte de la Convention de Ramsar, ce concept recouvre les produits, fonctions et attributs définis dans la Résolution VI.1, et est élargi aux valeurs matérielles et non matérielles, avantages et fonctions décrits dans le document COP8 DOC.15 « Aspects culturels deszones
Des navettes seront mises à la disposition des délégués subventionnés par Ramsar, entre l’hôtel Azur et le Palais des Congrès selon des horaires fixes (le matin et le soir). Les horaires précis seront annoncés à Yaoundé. En dehors des horaires prévus, les délégués se déplacent par leurs propres moyens. Les délégués qui ne reçoivent pas de subvention de Ramsar doivent organiser eux- mêmes leur transport de leur hôtel au Palais des Congrès ainsi que pour tout autre déplacement.
Influencés par les travaux de biologistes sur l’interaction des organismes avec leur environnement, des spécialistes en sciences sociales ont entrepris d’étudier des groupes humains de la même manière. Ainsi, en sciences sociales, l’écologie consiste à étudier la façon dont la structure sociale s’adapte à la qualité des ressources naturelles et à l’existence d’autres groupes humains. Bien que cette étude se limite au développement et à la variation des biens culturels, on l’appelle écologie culturelle. L’écologie humaine considère les conditions biologiques, environnementales, démographiques et techniques de la vie de tout être humain comme une série interdépendante de déterminants de la forme et de la fonction de la culture humaine etdes systèmes sociaux. Elle reconnaît que le comportement du groupe est dépendant des ressources etdes compétences correspondantes, ainsi que d’un ensemble de croyances à charge émotionnelle qui, ensemble, constituent un système de structures sociales 1
4. NOTANT EN OUTRE qu’il a fallu, pour cela, faire constamment évoluer le rôle et la composition du GEST, ajuster et améliorer son modus operandi et développer toute une gamme de priorités scientifiques traitées, au fil des ans, par le GEST et d’autres organes de la Convention, comme on peut le voir dans les thèmes et priorités de travail énumérés dans les annexes à la RésolutionXI.17, Mise en œuvre future des aspects scientifiques et techniques de la Conventionpour 2013-2015;
2. RAPPELANT que la Conférence Rio+20 (Brésil, 2012) a reconnu « qu’il faut promouvoir, améliorer et appuyer l’agriculture durable, y compris les cultures, l’élevage, la sylviculture, la pêche et l’aquaculture, qui améliore la sécurité alimentaire, contribue à éliminer la faim et qui est économiquement viable, tout en conservant la terre, l’eau, les ressources génétiques végétales et animales, la biodiversité et les écosystèmes, et en améliorant la résistance aux changements climatiques et aux catastrophes naturelles » et « préserver les processus écologiques naturels sur lesquels reposent les systèmes de production alimentaires »;
disparition devait être la solution prioritaire pour parvenir à la conservation et à l’utilisation rationnelle deszoneshumides (comme énoncé dans la RésolutionXI.9, Cadre intégré pour éviter, atténuer et compenser les pertes en zoneshumides), et PRÉOCCUPÉE de constater qu’en dépit de vastes recherches entreprises, l’importance deszoneshumides dans la maîtrise des émissions de gaz à effet de serre pourrait être plus largement reconnue dans les stratégies et mécanismes nationaux et internationaux de lutte contre les changements climatiques et bénéficier d’une meilleure communication quant au rôle réel et potentiel d’atténuation des changements climatiques joué par les zoneshumides;
4. NOTANT que la présente session a adopté les Principes etlignesdirectricespour la restauration deszoneshumides (Résolution VIII.16), les Questions relatives aux zoneshumides dans la gestion intégrée deszones côtières (GIZC) (Résolution VIII.4); les Orientations complémentaires pour identifier et inscrire deszoneshumides d’importance internationale appartenant à des types de zoneshumides sous- représentés (Résolution VIII.11); les Nouvelles Lignesdirectrices relatives aux plans de gestion des sites Ramsaret autres zoneshumides (Résolution VIII.14); et les Lignesdirectrices relatives à une action mondiale pour les tourbières (Résolution VIII.17), dont la mise en œuvre sera fortement confortée par la mise à disposition d’inventaires deszoneshumides au niveau national, entre autres;
informations permettant de décrire les caractéristiques écologiques deszoneshumides ; l’évaluation étudie les pressions et les risques associés de changement négatif dans les caractéristiques écologiques ; et le suivi, qui peut englober tant l’étude que la surveillance, donne des informations sur l’ampleur du changement quel qu’il soit. Ces trois activités constituent des exercices importants et interactifs de collecte de données. Quand elles sont mises en œuvre, il faut les considérer comme des éléments liés de ce cadre général intégré qui permettent d’identifier les éléments clés des caractéristiques deszoneshumides. Ensemble, elles fournissent l’information nécessaire pour établir des stratégies, des politiques etdes interventions de gestion en vue de maintenir les caractéristiques définies de l’écosystème de zoneshumideset, par là même, les avantages/services de l’écosystème. 21. Cependant, dans la pratique, il est difficile de faire une distinction claire entre l’inventaire et
12. Il est étonnant qu’à la COP8 deux fois plus de Parties contractantes (10) avaient déclaré avoir une politique nationale pour les zoneshumides en vigueur : il semble improbable, bien que possible, que certaines politiques nationales pour les zoneshumides aient été abandonnées, de sorte que cette disparité dans les chiffres doit être évaluée de près. Compte tenu que l’établissement des politiques nationales pour les zoneshumideset stratégies en rapport est reconnu par la Convention comme cadre porteur essentiel pour réaliser la conservation et l’utilisation rationnelle deszoneshumides, il est inquiétant de constater que le manque de capacités et de ressources empêche une plus grande activité. Actuellement, le Fonds suisse pour l’Afrique mis à la disposition du Secrétariat contribue à l’élaboration de politiques nationales pour les zoneshumidespour plusieurs Parties
15. RECONNAÎT l’importance particulièrement critique de l’appui financier et politique des Parties contractantes de la région à l’Initiative MedWet, et en particulier du pays hôte de l’Unité de coordination, EXPRIME sa sincère gratitude au gouvernement de la Grèce qui accueille l’Unité de coordination MedWet à Athènes, ACCEPTE l’offre généreuse du gouvernement de la Grèce de continuer de fournir des bureaux et un appui financier à cet effet durant la période triennale 2006-2008, et DONNE INSTRUCTION au Secrétaire général de renouveler, comme il convient, le Mémorandum d’accord en vigueur avec le gouvernement de la Grèce concernant l’hébergement de l’Unité de coordination MedWet pour la période triennale 2006-2008.
XX. Trois systèmes de régionalisation biogéographique principaux ont été élaborés pour application dans les domaines de la planification et de l’évaluation de la conservation dans en milieu terrestre (Udvardy 1975; Bailey 1998; Olson et al. 2001). Aucun de ces systèmes ne tient compte des écosystèmes de zoneshumides continentaux car ils s’appuient essentiellement sur la distribution d’autres écosystèmes terrestres (forêts, prairies, etc.) et leurs similitudes. Ils ont des résolutions spatiales qui diffèrent et ont été mis au point à différentes fins, en s’appuyant sur différents types de données.
LES ENJEUX DE LA GOUvERNANcE Pour gérer l’eau, il faut des disposi- tions de gouvernance appropriées. De plus en plus, cela suppose que les déci- sions concernant la gestion de l’eau se déplacent des marges du gouvernement vers le cœur de la société. Aux niveaux national et local, une infrastructure cor- rectement financée etdes mécanismes de gouvernance robustes et correctement financés sont nécessaires pour protéger les ressources en eau et garantir le déve- loppement durable mais il faut, en outre, un partage plus équitable des avan- tages issus de l’eau. Les conséquences socio-économiques d’un accès limité à l’eau et à l’assainissement sont consi- dérables. Par exemple, on estime que les pertes annuelles du PIB qui y sont liées atteignent en Inde, au Ghana et au cambodge respectivement 6,4%, 5,2% et 7,2%. Il y a de réelles préoccupations quant à la disponibilité des ressources en eau à l’échelon national et régional mais souvent, au niveau local, des défaillances profondes dans la gestion de l’eau sont
poursuivent leur engagement proactif pour garantir que ces Principes soient appliqués et mis en œuvre. De même, à mesure que des progrès seront faits surdes orientations plus vastes pour les zoneshumides, tenant compte, par exemple, de la santé (voir RésolutionXI.12) et de l’éradication de la pauvreté (voir RésolutionXI.13), il sera nécessaire d’intégrer ces domaines de travail en évolution dans le programme plus vaste de l’urbanisation.
A15. Dans certains sites, il peut y avoir plus d’une population biogéographique de la même espèce, en particulier durant les périodes de migration et/ou lorsque des réseaux de voies de migration de différentes populations se rencontrent dans de grandes zoneshumides. Lorsque ces populations sont impossibles à distinguer sur le terrain, comme c’est habituellement le cas, l’application du seuil de 1 % peut poser des problèmes pratiques. Lorsqu’il y a un tel mélange de populations (et que celles-ci sont inséparables sur le terrain), il est suggéré d’utiliser un seuil supérieur au seuil de 1 % dans l’évaluation des sites.