6. En 2005, la 9e Session de la Conférence des Parties contractantes (COP9) à la Convention de Ramsar a reconnu que, outre les impacts directs de l’HPAI H5N1 sur les oiseaux vulnérables, l’attitude du public (et par conséquent le soutien à la conservation des zoneshumides, en particulier des sites Ramsar et d’autres zoneshumides importantes pour les oiseaux d’eau) pourrait être influencée négativement par la crainte que suscite le rôle possible des oiseaux d’eau dans la propagation de l’HPAI H5N1. Les Parties à la COP9 ont également noté avec inquiétude que, dans de nombreux pays, l’information fait cruellement défaut et que, dans certains pays, le public connaissait mal certains aspects essentiels de la propagation de l’HPAI, les risques qu’elle peut poser et les moyens de prévoir et de lutter contre les épidémies d’HPAI. En conséquence, la COP9 a adopté la Résolution IX.23 sur L’influenza aviaire hautement pathogène et ses conséquences pour la conservation et l’utilisation rationnelle des zoneshumideset des oiseaux d’eau. Cette Résolution demande, entre autres, au Groupe d’évaluation scientifique et technique de la Convention (GEST) d’émettre des avis pratiques qui aideront les pays à réagir à cette situation grave et en évolution rapide. 7. En particulier, la COP9 de Ramsar a demandé au GEST, en collaboration
Dès les années 70, il est apparu nécessaire de prendre des mesures pour enrayer ce processus de recul des zoneshumideset pour préserver ces milieux remarquables. C’est ainsi que le 2 février 1971 a été signé à Ramsar (Iran) un traité intergouvernemental pour la conservation et l’utilisation rationnelle et durable des zoneshumides, ratifié par plus de 160 pays à travers le Monde. Cette convention, dite convention de Ramsar, constitue aujourd’hui l’un des principaux fondements des politiques publiques en faveur des zoneshumides.
Le lac Tsomoriri est placé sous le contrôle administratif du ministère de la Protection de la faune et de la flore sauvages du Gouvernement du Jammu-et-Cachemire. En 2000, le WWF-Inde a lancé un projet de conservation dans la zone destiné à impliquer l'ensemble des grandes parties prenantes, notamment la communauté locale, dans les activités de conservation. Un plan de gestion pour le site a été élaboré en 2007 dans l'objectif de faire en sorte que les activités
manière illégale continuent de poser des problèmes de gestion au parc. Les incidences négatives liées au tourisme restent faibles, l'accès général au lac et aux marais étant interdits. Des circuits spéciaux ont été créés dotés de tours d'observation et de points d'observation offrant une vue panoramique de tous les écosystèmes du parc ; de même, les visiteurs peuvent emprunter des sentiers bien balisés et faire appel à des guides professionnels. Les déchets et détritus laissés derrière eux par les touristes constituent le principal problème, en particulier le week-end, et le parc s'emploie à les collecter pour éviter que la faune et la flore sauvages en pâtissent.
La dégradation des zoneshumides restantes peut entraîner une perte de la biodiversité, des changements au niveau des fonctions écologiques et des changements dans les flux des services écosystémiques, avec des impacts sur la santé, les ressources et le bien- être des communautés et sur l'activité économique. L'eutrophisation des zoneshumides côtières et des zoneshumides d'eau douce intérieures peut déboucher sur une domination de l'écosystème par les algues, ce qui entraînerait à son tour une diminution de la population de poissons, des risques pour la santé et une réduction des possibilités récréatives et touristiques. Au niveau des récifs côtiers, cela entraînerait aussi une moindre gestion des risques naturels (SCBD, 2010). Nous retrouvons parmi les pressions exercées sur les zoneshumides la conversion (par exemple le drainage des zoneshumides), les espèces invasives, la pollution, l'envasement, la surexploitation (par exemple la pisciculture non durable), les prélèvements d'eau excessifs (par exemple pour l'agriculture irriguée), les charges d'éléments nutritifs (par exemple suite à l'utilisation de fertilisants et aux eaux usées urbaines), et le changement climatique (par exemple des augmentations de la température entraînant une modification des conditions de l'écosystème).
En coopération avec d'autres aires protégées de Slovénie, y compris les sites du patrimoine mondial et d'autres sites Ramsar, le Parc encourage la conservation de la nature et du patrimoine culturel, ainsi que le développement durable. La reconnaissance internationale des grottes en tant que bien du patrimoine mondial et site Ramsar contribue à accroître l'importance des grottes pour les visiteurs et, simultanément, l'image que les visiteurs perçoivent lorsqu’ils visitent la région les aide aussi à comprendre la signification du patrimoine mondial et des zoneshumides d'importance internationale – c’est-à- dire le travail qu’accomplissent ces conventions internationales. Les activités menées par le Parc régional dans le domaine touristiques ont accru sa notoriété en Slovénie et à l'étranger et lui ont permis d’explorer de nouvelles possibilités d’élargir et d’enrichir le tourisme durable et de développer l'emploi local. Tout cela est lié au travail mené par le Parc pour soutenir le
des interactions entre les zoneshumideset la santé (Healthy wetlands, healthy people: A review of wetlands and human health interactions ) qui fournit une étude conceptuelle des relations entre la gestion des zoneshumideset la santé humaine et montre que l’utilisation rationnelle des zoneshumides améliore la fourniture de services écosystémiques et peut aboutir à des résultats et avantages spécifiques et démontrables pour la santé, et NOTANT AVEC SATISFACTION que ce rapport a été préparé et publié conjointement avec l’Organisation mondiale de la santé de sorte que les informations et les avis qu’il contient s’adressent aussi bien aux praticiens du secteur de la santé qu’à ceux du secteur de la gestion et de
GESTION DES EAUX TRANSfRONTIÈRES environ 40% de la population mondiale vit dans des bassins fluviaux et lacustres qui couvrent deux pays au moins et, plus im- portant peut être, plus de 90% vit dans des pays qui partagent des bassins. À l’éche- lon mondial, il y a 263 bassins aquatiques partagés qui contiennent 60% des appro- visionnements en eau douce et où vivent 3 milliards de personnes, dans 145 pays. en outre, 2 milliards de personnes dé- pendent des eaux souterraines et l’on es- time qu’il y a 300 aquifères transfrontières. outre les bassins partagés, il y a de nom- breuses zoneshumideset de nombreux systèmes lacustres transfrontières – et il peut même y avoir des problèmes dans les pays qui ont un système fédéral solide ! Les masses d’eau transfrontières sont confrontées à des problèmes hydrolo- giques, sociaux et d’interdépendance éco- nomique entre sociétés. La consommation de l’eau, en amont, pour l’agriculture, l’industrie, l’énergie et les établissements
SE FÉLICITANT de l’élan mondial en faveur du renforcement des capacités et des connaissances des administrateurs des zoneshumides, des biologistes et des praticiens de la santé humaine et animale pour donner une réponse internationale à cette maladie; SE FÉLICITANT AUSSI de la mise en place du Groupe de travail scientifique sur les maladies de pour la santé des écosystèmes et de la faune sauvage CMS/FAO (conformément au nouveau nom adopté par la Résolution 10.22 de la CMS) dont la Convention de Ramsar est membre; et SOUHAITANT renforcer encore la capacité et élargir la communication et la coopération entre les organisations concernées par le suivi et la gestion de la santé des zoneshumides;
LPO Loire : sortie découverte des oiseaux d'eau des étangs et de la boucle de la Veauchette. Cette zone inondable présente une forte diversité de paysages : roselières, boisements humides, mares, pelouses sèches... Ceux-ci se dégradent, ce qui a pour conséquence la perte de leurs valeurs écologiques. Sur ce site, les objectifs de la LPO Loire sont de restaurer les caractéristiques naturelles de ces milieux et maintenir la mosaïque d'habitats. Ces actions permettraient d'assurer le développement et le maintien d'une faune et d'une flore remarquable, et aussi de conserver les divers rôles que jouent les zoneshumides pour l'homme. RDV à 14h sur le parking de la mairie de Veauchette (42).
Financer de manière durable et adaptée la conservation et l’utilisation rationnelle des zoneshumides est fondamental. L’utilisation d’instruments financiers novateurs et de partenariats entre les secteurs et les acteurs extérieurs à la Convention de Ramsar qui, jusque-là, ne s’étaient probablement pas penchés conjointement sur les questions liées aux zoneshumides, pourrait contribuer à cet objectif. En cas de ressources limitées, en particulier, les activités ayant une influence sur la conservation et l’utilisation rationnelle des zoneshumides devront chercher à optimiser l’efficacité de l’utilisation des ressources disponibles.
Désigner une zone humide d’importance internationale au titre de la convention de Ramsar ne constitue pas une contrainte règlementaire. Il s’agit avant tout d’un label pouvant permettre de valoriser le site et surtout, de mobiliser chacun des acteurs autour d’un projet commun d’utilisation rationnelle de ressources naturelles dans l’intérêt de tous.
STRATÉGIE 1.4 Reconnaissance intersectorielle des services fournis par les zoneshumides. Améliorer la reconnaissance et la prise en compte, dans le processus décisionnel, de l’importance des zoneshumides pour la conservation de la biodiversité, l’approvisionnement en eau, la protection des littoraux, la gestion intégrée des zones côtières, les flux environnementaux, l’intégrité écologique, la maîtrise des crues, l’atténuation des changements climatiques et/ou l’adaptation à ces changements, la sécurité alimentaire, l’éradication de la pauvreté, le tourisme, le patrimoine culturel et la recherche scientifique en élaborant et diffusant des méthodes pour réaliser l’utilisation rationnelle des zoneshumides.
d’adaptation à ces changements, par exemple celles qui sont définies par la COP16 de la CCNUCC, dans le Cadre de l’adaptation de Cancún, pouvant au changement climatique et d’atténuation de ses effets afin d’appuyer l’utilisation durable et la restauration des zoneshumides, de soutenir les moyens de subsistance des populations locales et de contribuer à l’éradication l’élimination de la pauvreté, et notamment par la promotion à se pencher sur l’intégration du concept [d’évaluation de l’évaluation des écosystèmes][et des paiements pour les services écosystémiquesde mécanismes d’éco-compensation], compatibles et en harmonie avec la Convention, les objectifs de développement convenus à l’échelle internationale dans les domaines économique, social et environnemental, et d’autres obligations pertinentes;].]
49. La mise au point de la REDD+ en tant que mécanisme pour réduire les émissions de carbone par les écosystèmes boisés n’est pas exempte de critiques. Le concept n’est pas universellement accepté et n’est pas encore officiellement approuvé par la CCNUCC. On reconnaît de plus en plus qu’un approfondissement de la REDD+ bénéficierait de la recherche interdisciplinaire, en particulier en ce qui concerne la science, comme celle qui est nécessaire pour établir des mesures efficaces de carbone et des outils de comptabilité, ainsi qu’à la gouvernance associée aux moyens de reverser les avantages aux communautés locales et de soutenir la conservation de la diversité biologique. Les orientations Ramsar sur l’utilisation rationnelle qui mettent l’accent sur la planification de la gestion, la participation des communautés et l’intégration de mesures techniques pourraient servir à soutenir ces efforts.
iv) le coût et la durée de l’étude doivent être pris en considération, les travaux du comité d’étude doivent être focalisés et celui-ci doit utiliser des méthodes de travail rentables afin que ses activités soient maintenues dans des limites raisonnables pour un coût minimal. Les présidents du Comité permanent, de son Sous-groupe sur les finances, du Groupe de travail sur la gestion, et du GEST, avec le Vice-président du Comité permanent, doivent examiner les postes budgétaires correspondant au GEST afin de les réorienter, au besoin, vers la mise en œuvre de la présente Résolution.
24. PRIE ENFIN les Parties contractantes de faire des relations entre les écosystèmes des zoneshumideset la santé humaine un élément clé des politiques, plans et stratégies internationaux et nationaux, notamment en définissant des objectifs spécifiques pour les zoneshumideset des indicateurs qui lient la gestion durable des zoneshumides aux objectifs du Sommet mondial pour le développement durable (SMDD, Johannesburg, 2002) pour l’eau, l’énergie, la santé, l’agriculture et la biodiversité et aux objectifs internationaux de développement inscrits dans la Déclaration du Millénaire de l’ONU, notamment, les objectifs liés à la réduction de la pauvreté et de la faim, à la réduction de la mortalité infantile, à l’amélioration de la santé maternelle et à la lutte contre le VIH/sida, le paludisme et d’autres maladies.
10. DEMANDE à toutes les Parties contractantes de reconnaître que si la restauration ou la création de zoneshumides ne peut remplacer la perte de zoneshumides naturelles, et qu’éviter une telle perte doit être la première priorité, l’application d’un programme national de restauration des zoneshumides, parallèlement aux mesures de protection des zoneshumides, peut apporter des avantages additionnels importants à la population et aux espèces sauvages lorsque la restauration est durable du point de vue écologique, économique et social.
10. INFORMÉE de l’existence de lignes directrices sur le tourisme durable et la biodiversité qui sont utiles pour traiter la question du tourisme à l’intérieur et autour des Sites Ramsar et autres zoneshumides, entre autres la publication de l’OMT intitulée Manuel de gestion de la saturation touristique des sites naturels et culturels (2005), les Lignes directrices sur la diversité biologique et le développement du tourisme (2004) de la CDB, l’ouvrage Sustainable tourism in protected areas: guidelines for planning and management (2002) de la Commission mondiale des aires protégées (CMAP) de l’UICN, le document Herramientas para la gestión del Turismo sostenible en
conformément au barème de contributions des États membres au budget des Nations Unies qui a été approuvé par l’Assemblée générale des Nations Unies qui, pour celles qui ne versent que des contributions volontaires, est appliqué à titre indicatif et sauf dans le cas des Parties contractantes qui, en application du barème de l’ONU, pourraient verser au budget de la Convention de Ramsar des contributions annuelles inférieures à CHF 1000, auquel cas leur contribution annuelle sera équivalente à ce montant.